Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. » Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon. Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi. La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.
Tu as donné son assise à la terre : qu’elle reste inébranlable au cours des temps. Tu l’as vêtue de l’abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes.
Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l’eau chemine aux creux des montagnes ; les oiseaux séjournent près d’elle : dans le feuillage on entend leurs cris.
Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! Tout cela, ta sagesse l’a fait ; la terre s’emplit de tes biens. Bénis le Seigneur, ô mon âme !
«Tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés»
Fr. John GRIECO (Chicago, Etats-Unis)Aujourd'hui, dans l’Évangile du jour, nous voyons le magnifique "pouvoir du contact" avec la personne de Notre Seigneur: «L’on mit les malades sur les places et on lui demandait de toucher seulement la frange de son manteau; et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56). Le plus petit contact physique peut opérer des miracles pour ceux qui s’approchent du Christ avec foi. Son pouvoir de guérison déborde de son cœur aimant et s’étend même à ses vêtements. Tous deux —capacité et désir plénier de guérir— sont abondants et d’accès facile.
Ce passage peut nous aider à méditer sur la manière dont nous recevons le Seigneur dans la Sainte Communion. Est-ce que nous communions avec la certitude que ce contact peut opérer des miracles dans nos vies? Nous faisons plus que toucher «la frange de son manteau»: nous recevons réellement le Corps du Christ dans nos corps. Plus qu’une simple guérison de nos maladies physiques, la Communion guérit nos âmes et leur garantit la participation à la vie-même de Dieu. Saint Ignace d’Antioche voyait ainsi dans l’Eucharistie «la médecine de l’immortalité et l’antidote contre la mort, qui procure ce qu’éternellement nous devons vivre en Jésus-Christ».
Le profit de cette "médecine d’immortalité" consiste à être guéri de tout ce qui nous sépare de Dieu et des autres. Être guéri par le Christ dans l’Eucharistie implique par conséquent de dépasser les replis sur soi. Ainsi que l’enseigne Benoît XVI, «Se nourrir du Christ est le chemin pour ne pas demeurer indifférents devant le sort de nos frères (…). Une spiritualité eucharistique est alors un authentique antidote contre l’individualisme et l’égoïsme qui caractérisent souvent la vie quotidienne, elle porte à redécouvrir la gratuité, la centralité des relations, à partir de la famille, avec le souci particulier de soulager les blessures de celles qui sont désunies».
Comme ceux qui furent guéris de leurs maladies en touchant ses vêtements, nous pouvons nous aussi être guéris de notre égoïsme et de notre isolement, en recevant Notre Seigneur avec foi.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Christ lui-même est tout pour nous. Si tu es opprimé par l’injustice, Il est la justice; si tu as besoin d’aide, Il est la force; si tu as peur de la mort, Il est la vie, si tu désires le ciel, Il est le chemin; si tu es dans les ténèbres, Il est la lumière » (Saint Ambroise de Milan)
« Dieu, après avoir terminé la création, ne s’est pas “retiré”: Il peut encore agir. Il reste toujours le Créateur et, par conséquent, il a toujours la possibilité d’“intervenir”. Dieu reste toujours Dieu! » (Benoit XVI)
« Le Christ invite ses disciples à le suivre en prenant à leur tour leur croix. En le suivant ils acquièrent un nouveau regard sur la maladie et sur les malades. Jésus les associe à sa vie pauvre et servante. Il les fait participer à son ministère de compassion et de guérison (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.506)
Autres commentaires
«Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus»
Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne)Aujourd'hui, nous contemplons la foi des habitants de cette région que Jésus a parcourue pour le salut des âmes. Le Seigneur est maître de notre âme et de notre corps, c'est pourquoi ils n'hésitaient pas à lui apporter les malades: «Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés» (Mc 6,56). Nous avons de nos jours, comme cela a toujours été, des malades de corps et d'âme. Il faut que nous mettions à la disposition de nos parents, amis et connaissances tous les moyens possibles, humains et surhumains, pour les approcher du Seigneur. Nous pouvons le faire, tout d'abord, en priant pour eux, en demandant leur guérison spirituelle et corporelle. S'ils souffraient d'une maladie quelconque, nous n'hésiterions pas à nous renseigner pour savoir s'il existe un traitement adéquat, s'il y a des gens qui pourraient les soigner…
Lorsqu'il s'agit d'une "maladie" de l'âme (mais bien visible à l'extérieur) par exemple être un de nos enfants, frères, ou parents n'assistant pas à la messe le dimanche, il faut, en plus de prier pour eux, leur proposer un remède, en leur soumettant une pensée ou une orientation susceptible de les motiver, pensée que nous pourrions nous-mêmes trouver dans les enseignements catholiques (comme par exemple, la Lettre Apostolique de Jean-Paul II Le jour du Seigneur ou l'un des points du Catéchisme de l'église catholique).
Si le frère "malade" représente une autorité publique, autorisant ou maintenant, une loi injuste —comme peut l'être la dépénalisation de l'avortement— il ne faut pas hésiter, en plus de prier pour eux, à chercher l'opportunité de leur transmettre —oralement ou par écrit— notre témoignage de la vérité.
«Nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu» (Act 4,20). Nous avons tous besoin du Sauveur. Quand les gens ne s'approchent pas de Lui c'est parce qu'ils ne l'ont pas encore reconnu, peut-être parce que nous n'avons pas su le leur annoncer. Le fait est que dès qu'ils le reconnaissaient, «on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau» (Mc 6,56). Jésus les guérissait tous, d'autant plus quand certains «déposaient» (mettaient à la portée du Seigneur) ceux qui en avaient le plus besoin.