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Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)

Temps ordinaire - 18e Semaine: Mardi
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Première Lecture (Dt 31,1-8): Moïse prononça ces paroles devant tout Israël : « Maintenant que j’ai cent vingt ans, je ne peux plus être votre chef. Le Seigneur m’a dit : “Ce Jourdain, tu ne le passeras pas !” C’est le Seigneur votre Dieu qui passera devant vous ; il anéantira les nations que vous rencontrerez, et vous donnera leur territoire. Et c’est Josué qui passera le Jourdain à votre tête, comme l’a dit le Seigneur. Le Seigneur traitera les nations comme il a traité les rois des Amorites, Séhone et Og, et leur pays, tous ceux qu’il a exterminés. Le Seigneur vous les livrera, et vous les traiterez exactement comme je vous l’ai ordonné. Soyez forts et courageux, ne craignez pas, n’ayez pas peur devant eux : le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous ; il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas. »

Alors Moïse appela Josué, et lui dit en présence de tout Israël : « Sois fort et courageux : c’est toi qui vas entrer avec ce peuple dans le pays que le Seigneur a promis par serment à ses pères, c’est toi qui vas remettre au peuple son héritage. C’est le Seigneur qui marchera devant toi, c’est lui qui sera avec toi ; il ne te lâchera pas, il ne t’abandonnera pas. Ne crains pas, ne t’effraie pas ! »
Psaume Responsorial: 32
R/. Le lot du Seigneur, c’est son peuple.
C’est le nom du Seigneur que j’invoque ; à notre Dieu, reportez la grandeur. Il est le Rocher : son œuvre est parfaite ; tous ses chemins ne sont que justice.

Rappelle-toi les jours de jadis, pénètre le cours des âges. Interroge ton père, il t’instruira ; les anciens te le diront.

Quand le Très-Haut dota les nations, quand il sépara les fils d’Adam, il fixa les frontières des peuples d’après le nombre des fils de Dieu.

Mais le lot du Seigneur, ce fut son peuple, Jacob, sa part d’héritage. Le Seigneur seul l’a conduit : pas de dieu étranger auprès de lui.
Verset avant l'Évangile (Mt 11,29ab): Alléluia. Alléluia. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, dit le Seigneur, car je suis doux et humble de cœur. Alléluia.
Texte de l'Évangile (Mt 18,1-5.10.12-14): Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent: «Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux?». Alors Jésus appela un petit enfant; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara: «Amen, je vous le dis: si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Que pensez-vous de ceci? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée? Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis: il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu».

«Votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu»

Abbé Valentí ALONSO i Roig (Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, l'Évangile nous révèle à nouveau le Cœur de Dieu. Ce passage nous fait comprendre les sentiments de notre Père des Cieux dans sa façon d'agir envers ses enfants. Son empressement le plus fervent va vers les plus petits, ceux à qui personne ne fait attention, ceux qui n'arrivent pas là où arrivent les autres. Nous savions déjà que le Père, étant un bon Père, a une prédilection particulière pour les plus petits de ses fils, mais aujourd'hui Il nous fait part également d'un autre désir qui doit se transformer pour nous en obligation: «Si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des cieux» (Mt 18,3)

En effet, nous comprenons par cela que ce qui a le plus de valeur pour notre Père n'est pas tant le fait d'être petit mais plutôt de le devenir: «Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux» (Mt 18,4) Par ces paroles, nous pouvons comprendre que telle est notre responsabilité de "devenir petit". Il ne s'agit pas d'être de nature petite ou simple, limité ou non dans ses capacités, mais plutôt de renoncer à la grandeur acquise pour rester au niveau des humbles et des simples. L'important pour chacun de nous est de chercher à ressembler aux petits que Jésus lui-même nous présente.

Pour terminer, l'Évangile va plus loin dans la leçon d'aujourd'hui. Il nous dit qu'il y a parmi nous, et cela même dans notre proche entourage, des "petits" que nous avons abandonné plus que d'autres, ceux qui sont comme les brebis qui se sont égarées et que le Père cherche et quand Il les retrouve, Il est ravi car elles rentrent au bercail et ne s'égarent plus. Peut-être si nous voyions ceux qui nous entourent comme des brebis égarées et retrouvées par le Père et non pas tout simplement comme des brebis égarées, nous serions en mesure de voir plus souvent et de plus près le visage de Dieu. Comme dit saint Astierius d'Amasée: «La parabole du Bon pasteur et de la brebis égarée nous enseigne que nous ne devons pas nous méfier précipitamment des hommes ni nous lasser d'aider ceux qui sont en danger».

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Je suis une très petite âme qui ne peut offrir au bon Dieu que de très petites choses » (Sainte Thérèse de Lisieux)

  • « Que signifie exactement cette invocation à être comme des enfants ? Dans le sens de Jésus Christ, cela signifie apprendre à dire « Père ». Ce n’est que s’il intègre la relation filiale vécue par Jésus que l’homme peut entrer avec le Fils dans la divinité » (Benoît XVI)

  • « Cet amour est sans exclusion, Jésus l’a rappelé en conclusion de la parabole de la brebis perdue : "Ainsi on ne veut pas, chez votre Père qui est aux cieux, qu’un seul de ses petits ne se perde" (Mt 18, 14) (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 605)