Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Le Seigneur est ma force et mon rempart ; à lui, mon cœur fait confiance : il m’a guéri, ma chair a refleuri, mes chants lui rendent grâce.
Le Seigneur est la force de son peuple, le refuge et le salut de son messie. Sauve ton peuple, bénis ton héritage, veille sur lui, porte-le toujours.
Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis: «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres; à l'un, je dis: ‘Va’, et il va; à l'autre: ‘Viens’, et il vient; et à mon esclave: ‘Fais ceci’, et il le fait».
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait: «Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi!». De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en bonne santé.
«Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi!»
Abbé John A. SISTARE (Cumberland, Rhode Island, Etats-Unis)Aujourd'hui, nous sommes confrontés à une question intéressante. Pourquoi le centurion de l'Évangile n'alla-t-il pas trouver personnellement Jésus, mais envoya en ambassade quelques notables juifs, pour qu'ils Lui demandent de venir guérir son serviteur? Le centurion lui-même répond à notre place dans le passage évangélique: «Seigneur, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri» (Lc 7,7).
Ce centurion avait la vertu de foi, qui croyait que Jésus pourrait opérer le miracle —s'il le souhaitait— par le seul effet de sa divine volonté. Sa foi lui faisait croire que, quelque soit l'endroit où Jésus se trouvât, il serait capable de guérir le serviteur malade. Ce centurion était très convaincu de ce qu'aucune distance ne pouvait empêcher ou arrêter Jésus-Christ, s'il voulait mener à bien son œuvre de salut.
Nous aussi, nous sommes appelés à avoir la même foi dans nos vies. Parfois, nous pouvons être tentés de croire que Jésus est loin et qu'il n'écoute pas nos prières. Mais la foi éclaire nos esprits et nos cœurs en nous faisant croire que Jésus est toujours proche pour nous aider. De fait, la présence salvifique de Jésus dans l'Eucharistie doit nous rappeler en permanence que Jésus est toujours proche. Saint Augustin, avec les yeux de la foi, croyait en cette réalité: «Ce que nous voyons, c'est le pain et le calice; c'est là ce que tes yeux te disent. Mais ce que ta foi t'oblige à accepter, c'est que le pain est le Corps de Jésus-Christ et que dans le calice se trouve le Sang de Jésus-Christ».
La foi illumine nos esprits pour nous faire voir la présence de Jésus au milieu de nous. Et, comme le centurion, nous dirons: «Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit» (Lc 7,6). Lorsque nous nous humilions devant notre Seigneur et Sauveur, Il vient et s'approche pour nous guérir. Nous laissons ainsi Jésus pénétrer notre esprit, entrer dans notre maison, pour guérir et fortifier notre foi et nous amener jusqu'à la vie éternelle.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Grâce aux œuvres de charité on sait si la foi est vivante ou morte. La foi vivante est excellente car, en étant unie à la charité et vivifiée par elle, elle est ferme et constante. Elle fait beaucoup de bonnes œuvres, pour lesquelles elle mérite qu’on la loue en disant : Oh quelle grande foi ! » (Saint François de Sales)
« Notre époque a besoin de chrétiens qui grandissent dans la foi grâce à la connaissance des Saintes Écritures et des sacrements. Des personnes qui sont pratiquement un livre ouvert qui raconte l’expérience de la vie nouvelle dans l’Esprit » (Benoit XVI)
« La foi est d’abord une adhésion personnelle de l’homme à Dieu ; elle est en même temps et inséparablement, l’assentiment libre à toute la vérité que Dieu a révélé (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 150)