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Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)

Temps de Noël - Avant l'Épiphanie: 7 janvier
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Première Lecture (1Jn 5, 14-21): Bien-aimés, voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute. Et, puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé. Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier. Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort. Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre. Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles.
Psaume Responsorial: 149
R/. Le Seigneur aime son peuple !
Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l’assemblée de ses fidèles ! En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi !

Dansez à la louange de son nom, jouez pour lui, tambourins et cithares ! Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l’éclat de la victoire.

Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l’heure du triomphe. Qu’ils proclament les éloges de Dieu, c’est la fierté de ses fidèles.
Verset avant l'Évangile (Lc 7, 16): Alléluia, Alléluia. Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Alléluia.
Texte de l'Évangile (Jn 2,1-12): Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin; la mère de Jésus lui dit: «Ils n'ont pas de vin». Jésus lui répond: «Femme, que me veux-tu? Mon heure n'est pas encore venue». Sa mère dit aux serviteurs: «Faites tout ce qu'il vous dira».

Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs; chacune contenait environ cent litres. Jésus dit aux serviteurs: «Remplissez d'eau les cuves». Et ils les remplirent jusqu'au bord. Il leur dit: «Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas». Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin. Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau. Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit: «Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant».

Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. Après cela, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples, et ils y restèrent quelques jours.

«La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples»

Abbé Enric PRAT i Jordana (Sort, Lleida, Espagne)

Aujourd'hui, nous contemplons les effets salutaires de la présence de Jésus et de Marie, sa mère, dans le centre des nos activités humaines, comme c'est le cas ici présent: «Trois jours plus tard, il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples» (Jn 2,1-2).

Jésus et Marie, avec une intensité différente, amènent avec eux la présence de Dieu partout où ils se trouvent, et là où est Dieu, il y a amour, grâce et miracle. Dieu est le bien, la vérité, la beauté, l'abondance. Quand le soleil déploie ses rayons de lumière sur l'horizon, la terre s'illumine et reçoit sa chaleur et toute la nature se met au travail pour porter ses fruits. Quand nous laissons Dieu s'approcher de nous, le bien, la paix et le bonheur poussent dans nos cœurs, qui étaient peut-être jusqu'à ce moment là froids ou endormis.

Le moyen que Dieu a choisi pour être présent parmi les hommes et entrer en contact avec eux est Jésus-Christ. L'œuvre de Dieu arrive au cœur du monde d'une part par l'humanité de Jésus et d'autre part par la présence de Marie. Les mariés ne se doutaient de rien en les invitant! Cette invitation correspondait probablement à un lien quelconque d'amitié ou parenté. A ce moment là, Jésus n'avait fait aucun miracle donc il était inconnu.

Jésus a accepté cette invitation car il est favorable aux relations humaines principales et sincères et Il s'est senti attiré par l'honnêteté et bonne disposition de cette famille. Ainsi Jésus a fait que Dieu soit présent dans cette fête familiale. «Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit» (Jn 2,11). C'était à Cana en Galilée que Jésus commença ses signes prodigieux, et là que le Messie a «ouvert les cœur s de ses disciples à la foi grâce à l'intervention de Marie, la première chrétienne» (Jean-Paul II).

Rapprochons-nous, nous aussi, de l'humanité du Christ, en essayant de connaître et aimer de manière progressive et de plus en plus, son parcours humain, en écoutant ses paroles, en grandissant dans la foi et la confiance, jusqu'à ce qu'on voie en Lui le visage du Père.

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Le cœur de Marie, qui ne peut qu’avoir pitié des malheureux (...), la poussa à se charger elle-même du travail d’intercession et de demander au Fils le miracle. Si cette bonne Dame agit de cette façon sans que personne ne le lui demanda que ce serait-il passé si on le lui avait supplié ? » (Alphonse Mª de Ligorio)

  • « Marie, en fait, ne demande rien à Jésus ; elle lui dit simplement : `Ils n’ont pas de vin´. Elle ne lui demande rien de particulier, et encore moins, que Jésus utilise son pouvoir, qu’Il fasse un miracle en produisant du vin. Tout simplememt, elle renseigne Jésus et elle le laisse décider ce qu’il convient faire » (Benoît XVI)

  • « Le Seigneur Jésus-Christ, médecin de nos âmes et de nos corps, Lui qui a remis les péchés au paralytique et lui a rendu la santé du corps, a voulu que son Église continue, dans la force de l’Esprit Saint, son œuvre de guérison et de salut, même auprès de ses propres membres. C’est le but des deux sacrements de guérison : du sacrement de Pénitence et de l’Onction des malades » (Catéchisme de l’Eglise Catholique nº 1613)