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Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)

Temps ordinaire - 30e Semaine: Samedi
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Première Lecture (Ph 1,18b-26): Frères, de toute façon, que ce soit avec des arrière-pensées ou avec sincérité, le Christ est annoncé, et de cela je me réjouis. Bien plus, je me réjouirai encore, car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à votre prière et à l’assistance de l’Esprit de Jésus Christ. C’est ce que j’attends avec impatience, et c’est ce que j’espère. Je n’aurai à rougir de rien ; au contraire, je garderai toute mon assurance, maintenant comme toujours ; soit que je vive, soit que je meure, le Christ sera glorifié dans mon corps.

En effet, pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. Mais si, en vivant en ce monde, j’arrive à faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir. Je me sens pris entre les deux : je désire partir pour être avec le Christ, car c’est bien préférable ; mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire. De cela, je suis convaincu. Je sais donc que je resterai, et que je continuerai à être avec vous tous, pour votre progrès et votre joie dans la foi. Ainsi, à travers ce qui m’arrive, vous aurez d’autant plus de fierté dans le Christ Jésus, du fait de mon retour parmi vous.
Frères, de toute façon, que ce soit avec des arrière-pensées ou avec sincérité, le Christ est annoncé, et de cela je me réjouis. Bien plus, je me réjouirai encore, car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à votre prière et à l’assistance de l’Esprit de Jésus Christ. C’est ce que j’attends avec impatience, et c’est ce que j’espère. Je n’aurai à rougir de rien ; au contraire, je garderai toute mon assurance, maintenant comme toujours ; soit que je vive, soit que je meure, le Christ sera glorifié dans mon corps.

En effet, pour moi, vivre c’est le Christ, et mourir est un avantage. Mais si, en vivant en ce monde, j’arrive à faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir. Je me sens pris entre les deux : je désire partir pour être avec le Christ, car c’est bien préférable ; mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire. De cela, je suis convaincu. Je sais donc que je resterai, et que je continuerai à être avec vous tous, pour votre progrès et votre joie dans la foi. Ainsi, à travers ce qui m’arrive, vous aurez d’autant plus de fierté dans le Christ Jésus, du fait de mon retour parmi vous.
Psaume Responsorial: 41
R/. Mon âme a soif du Dieu vivant.
Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu.

Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?

Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails !

Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce.
Verset avant l'Évangile (Mt 11,29): Alléluia. Alléluia. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, dit le Seigneur, car je suis doux et humble de cœur. Alléluia.
Texte de l'Évangile (Lc 14,1.7-11): Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait. Remarquant que les invités choisissaient les premières places, il leur dit cette parabole: «Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place, car on peut avoir invité quelqu'un de plus important que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire: ‘Cède-lui ta place’, et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t'a invité, il te dira: ‘Mon ami, avance plus haut’, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi. Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé».

«Remarquant que les invités choisissaient les premières places…»

Abbé Josep FONT i Gallart (Getafe, Espagne)

Aujourd'hui, avez-vous remarqué comment débute l'Évangile? «On [les pharisiens] l'observait». Et Jésus aussi observe: «Remarquant que les invités choisissaient les premières places» (Lc 14,1). Quelles façons tant différentes d'observer!

L'observation, comme toutes les actions internes et externes, est très différente, selon la motivation qui la provoque, selon les motifs internes, selon ce qui se trouve dans le cœur de l'observateur. Les pharisiens -comme nous dit l'Évangile dans divers passages- observent Jésus pour l'accuser. Et Jésus observe pour aider, pour servir, pour faire le bien. Et, comme une mère attentionnée, prête conseil: «Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place» (Lc 13,8).

Jésus dit avec des mots ce qu'Il est et ce qu'Il porte dans son cœur: il ne cherche pas à être honorable, sinon à honorer; il ne pense pas à son honneur, sinon à l'honneur du Père. Il ne pense pas à Lui-même, sinon aux autres. Toute la vie de Jésus est une révélation de qui est Dieu: "Dieu est amour".

Pour cela, en Jésus se fait réalité -plus qu'en tout autre- son enseignement: «Il fut dépouillé de sa grandeur, prit la condition d'esclave et se fit pareil aux hommes (…). Pour cela Dieu l'exalta et lui donna le nom qui est au dessus de tout nom» (Ph 2,7.9).

Jésus est le Maître en œuvres et en paroles. Nous, chrétiens, voulons être ses disciples. Seulement pouvons nous reproduire la conduite du Maître si dans nos cœurs se trouve ce qui se trouvait dans le Sien, si nous avons son Esprit, l'Esprit de l'amour. Travaillons pour nous ouvrir totalement à son Esprit et pour nous laisser prendre et posséder complètement par Lui.

Et cela sans penser être "élevés", sans penser à nous-mêmes, sinon à Lui. «Même s'il n'y avait pas de ciel, je t'aimerais; même s'il n'y avait pas d'enfer je te craindrais; je t'aimerais de la même façon que je t'aime» (Auteur anonyme). Portés uniquement par l'amour.

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Oh, comme l’âme humble est belle : de son cœur, tel un encensoir, monte un parfum extrêmement agréable et, à travers les nuages, il arrive jusqu’à Dieu lui-même » (Sainte Faustine Kowalska)

  • « Le Christ lui-même prit la dernière place - la croix - et c’est précisément avec cette humilité radicale qu’Il nous a rachetés et nous aide constamment » (Benoît XVI)

  • « Ainsi l’oraison est-elle l’expression la plus simple du mystère de la prière. L’oraison est un don, une grâce ; elle ne peut être accueillie que dans l’humilité et la pauvreté (…) » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 2.713)