Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Et, bien que, par leur foi, ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse. En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection.
Tu les caches au plus secret de ta face, loin des intrigues des hommes. Tu leur réserves un lieu sûr, loin des langues méchantes.
Béni soit le Seigneur : son amour a fait pour moi des merveilles !
Et moi, dans mon trouble, je disais : « Je ne suis plus devant tes yeux. » Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais vers toi.
Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles : le Seigneur veille sur les siens ; mais il rétribue avec rigueur, qui se montre arrogant.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus: «Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux». Il le leur permit. Alors ils sortirent de l'homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer: il y avait environ deux mille porcs, et ils s'étouffaient dans la mer. Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s'était passé. Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et devenu raisonnable, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. Les témoins leur racontèrent l'aventure du possédé et l'affaire des porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de partir de leur région.
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n'y consentit pas, mais il lui dit: «Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde». Alors cet homme s'en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l'admiration.
«Esprit mauvais, sors de cet homme!»
Abbé Ramon Octavi SÁNCHEZ i Valero (Viladecans, Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, nous découvrons un passage de l'Évangile qui en fera sourire plus d'un. S'imaginer environ deux mille porcs se précipitant au bas de la montagne a quelque chose de comique. Mais les porchers, eux, ne goûtèrent pas l'humour de la situation, ils se fâchèrent beaucoup et demandèrent à Jésus de quitter leur territoire.
Même si, humainement parlant, elle peut paraître logique, cette attitude n'en demeure pas moins franchement condamnable: ils préféraient conserver leurs cochons plutôt que de voir le possédé guéri. Plutôt les biens matériels, qui nous apportent argent et bien-être, que la vie digne d'un homme qui n'est pas "des nôtres". Car celui qui était possédé par un esprit mauvais «sans arrêt, nuit et jour, était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres» (Mc 5,5).
Nous courrons aussi bien souvent le danger de nous attacher à ce qui est à nous, et de désespérer quand nous le perdons. Par exemple, le paysan se désespère quand il perd sa récolte, même si elle est assurée, et le spéculateur en bourse quand ses actions perdent une partie de leur valeur. Très peu, en revanche, perdent l'espérance lorsqu'ils voient la faim et la situation précaire de tant d'êtres humains, dont certains vivent à deux pas de chez eux.
Jésus accorda toujours la première place aux personnes, même avant les lois et les puissants de son temps. Mais nous, trop souvent, ne pensons qu'à nous et à ce qui, croyons-nous, nous rend heureux, alors même que l'égoïsme n'apporte jamais le bonheur. Comme disait l'évêque brésilien Helder Camara, «l'égoïsme est la source infaillible du malheur pour soi-même et pour ceux qui nous entourent».
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« C’est comme si Jésus disait: Sors de ma maison, que fais-tu dans ma demeure? Je veux entrer: Sors de cet homme, de cette demeure préparée pour moi » (Saint Clément de Rome)
« Le chrétien est quelqu’un qui porte en lui un désir profond: celui de la rencontre avec son Seigneur aux côtés des frères… C’est ce qui nous rend heureux! » (Pape François)
« Le péché mortel, attaquant en nous le principe vital de la charité, nécessite une nouvelle initiative de la miséricorde de Dieu et une conversion du cœur qui se réalise normalement dans le cadre du sacrement de la Réconciliation » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.856)