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Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)

Temps ordinaire - 22e Semaine: Mercredi
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Première Lecture (Col 1,1-8): Paul, apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère, aux frères sanctifiés par la foi dans le Christ qui habitent Colosses. À vous, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père. Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment. Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, l’Évangile qui est parvenu jusqu’à vous. Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, il fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité. Cet enseignement vous a été donné par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ; il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
Psaume Responsorial: 51
R/. Je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais
Pour moi, comme un bel olivier dans la maison de Dieu, je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais !

Sans fin, je veux te rendre grâce, car tu as agi. J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment : oui, il est bon !
Verset avant l'Évangile (Lc 4,18): Alléluia. Alléluia. Le Seigneur m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération. Alléluia.
Texte de l'Évangile (Lc 4,38-44): En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait. Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant: «Tu es le Fils de Dieu!». Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.

Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter. Mais il leur dit: «Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé». Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.

«Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux»

Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, nous regardons un contraste: ceux qui cherchent Jésus et Jésus, Lui qui guéri toute “infirmité” (à commencer par la belle-mère de Simon Pierre) en même temps: «Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant» (Lc 4,41). C'est-à-dire: le bien et la paix, d'un côté; et le mal et le désespoir de l'autre.

Ce n'est pas la première fois que le diable est présenté en “sortant”, c'est à dire, en fuyant la présence de Dieu parmi les cris et les hurlements. Rappelons nous également le possédé du pays des Géraséniens (cf. Lc 8,26-39). Il est surprenante que le diable lui-même reconnaisse Jésus et que comme dans le cas de celui du possédé du pays des Géraséniens, ce soit lui qui vienne à sa rencontre (en colère et furieux, bien entendu, parce que la présence de Dieu dérange sa méprisable tranquillité).

Combien de fois avons-nous pensé que notre rencontre avec Jésus était une gêne! Cela nous gêne d'aller à la messe le dimanche, nous nous inquiétons du fait que nous n'avons pas prié depuis longtemps, nous sommes honteux de nos erreurs, au lieu d'aller chez le Médecin de notre âme et simplement lui demander pardon… Réfléchissons si n'est pas le Seigneur qui doit toujours venir à notre rencontre, car nous nous faisons prier pour laisser notre petit “trou” et aller à la rencontre de Celui qui est le Pasteur de nos vies! Cela s'appelle tout simplement: tiédeur.

Il y a un diagnostic pour ça: atonie; aucune pulsation dans l'âme, angoisse, curiosité désordonnée, hyperactivité, paresse spirituelle à l'égard des questions de la foi, pusillanimité; envie d'être seul… mais, il y a aussi un antidote: arrêter de se regarder soi-même et se retrousser les manches. S'engager à consacrer un moment chaque jour à Jésus (c'est ce qu'on entend par oraison), Jésus le faisait, puisque «quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert» (Lc 4,42). S'engager à vaincre notre égoïsme sur une petite chose chaque jour pour le bien des autres (c'est ce qu'on appelle aimer). Faire le “petit-grand” engagement de vivre chaque jour en cohérence avec notre vie chrétienne.

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Celle qui fut guérie a montré beaucoup de vertu et l’avantage qu’elle avait tiré de sa maladie : dès qu’elle fut guérie elle ne voulut utiliser sa santé que pour se mettre au service du Seigneur » (Saint François de Sales)

  • « Nous avons tous besoin d’avoir de la chaleur humaine dans la maladie : pour consoler une personne malade, plutôt que des mots, ce qui compte c’est la proximité sereine et sincère » (Benoît XVI)

  • « La maladie peut conduire à l’angoisse, au repliement sur soi, parfois même au désespoir et à la révolte contre Dieu. Elle peut aussi rendre la personne plus mûre, l’aider à discerner dans sa vie ce qui n’est pas essentiel pour se tourner vers ce qui l’est. Très souvent, la maladie provoque une recherche de Dieu, un retour à Lui » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1501)