Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Vous avez aussi attristé Jérusalem, elle qui vous a élevés, car elle a vu fondre sur vous la colère qui vient de Dieu, et elle a dit : « Écoutez, voisines de Sion, Dieu m’a infligé un deuil cruel. J’ai vu la captivité que l’Éternel a infligée à mes fils et à mes filles. Je les avais élevés dans la joie, je les ai laissés partir dans les larmes et le deuil. Que nul ne se réjouisse de mon sort, à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde. J’ai été abandonnée à cause des péchés de mes enfants, parce qu’ils se sont détournés de la loi de Dieu.
Courage, mes enfants, criez vers Dieu ! Celui qui vous a infligé l’épreuve se souviendra de vous. Votre pensée vous a égarés loin de Dieu ; une fois convertis, mettez dix fois plus d’ardeur à le chercher. Car celui qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle, en assurant votre salut. »
Car Dieu viendra sauver Sion et rebâtir les villes de Juda. Il en fera une habitation, un héritage : patrimoine pour les descendants de ses serviteurs, demeure pour ceux qui aiment son nom.
A ce moment, Jésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit Saint, et il dit: «Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler».
Puis il se tourna vers ses disciples et leur dit en particulier: «Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez! Car, je vous le déclare: beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l'ont pas entendu».
«A ce moment, Jésus exulta de joie sous l'action de l'Esprit Saint, et il dit: ‘Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange’»
Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, l'évangéliste Luc nous raconte l'événement qui provoque la reconnaissance de Jésus envers son Père pour les bienfaits qu'Il a octroyé à l'humanité. Il rend grâce pour la révélation concédée aux humbles de cœur, aux petits du Royaume. Jésus montre sa joie en voyant que ceux-ci admettent, comprennent et pratiquent ce que Dieu fait connaître par son intermédiaire. En d'autres occasions, dans son dialogue intime avec le Père, Il lui rendra aussi grâce parce qu'Il l'écoute toujours. Il loue le samaritain lépreux qui, après la guérison de sa maladie –en même temps que neuf autres personnes–, lui seul revient trouver Jésus pour le remercier du bienfait reçu.
Saint Augustin écrit: «Qu'y-a-t-il de mieux à porter dans le cœur, à prononcer avec la bouche, à écrire avec la plume, que ces mots: ‘grâce à Dieu’? Rien de plus bref à dire, rien de plus joyeux à entendre, de plus élevé à ressentir, de plus utile à pratiquer». C'est ainsi que nous devons toujours agir envers Dieu et envers le prochain, même pour les dons que nous ignorons, comme l'écrivait saint Josémaria Escriva. Gratitude envers nos parents, nos amis, nos maîtres, nos camarades. Envers tous ceux qui nous aident, qui nous stimulent, qui nous servent. Gratitude aussi, comme il se doit, envers notre Mère l'Église.
La gratitude n'est pas une vertu très “en usage” ou habituelle; mais c'est l'une de celles qui procurent le plus de plaisir. Nous devons reconnaître que, parfois, elle n'est pas non plus facile de la vivre. Sainte Thérèse affirmait: «Je suis si reconnaissante de tempérament qu'on m'achèterait avec une sardine». Les saints ont toujours agit ainsi. Et ils l'ont fait des trois façons indiquées par saint Thomas d'Aquin: d'abord, par la reconnaissance intérieure des bienfaits reçus; ensuite, en louant Dieu par des paroles; enfin, en cherchant à récompenser le bienfaiteur par des œuvres, selon les possibilités de chacun.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Ce que réclame le cœur du petit enfant, ce ne sont ni richesses ni gloire ; ce qu’il demande c’est de l’amour. Je ne peux faire qu’une chose : t’aimer, oh Jésus ! » (Sainte Thérèse de Lisieux)
« A qui le Fils veut-il le révéler ? La volonté du Fils n’est pas arbitraire. Le Fils veut impliquer dans sa connaissance de Fils tous ceux auxquels le Père veut qu’ils participent de Lui. Mais, qui le Père attire-t-il ? Ni les sages ni les connaisseurs, mais les gens simples » (Benoît XVI)
« (…) Toute la prière de Jésus est dans cette adhésion aimante de son cœur d’homme au "mystère de la volonté" du Père » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.603)