Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Ces événements ont un sens symbolique : les deux femmes sont les deux Alliances. La première Alliance, celle du mont Sinaï, qui met au monde des enfants esclaves, c’est Agar, la servante. tandis que la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle, notre mère. L’Écriture dit en effet : Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’enfantes pas ; éclate en cris de joie, toi qui ne connais pas les douleurs de l’enfantement, car les enfants de la femme délaissée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a son mari. Dès lors, frères, nous ne sommes pas les enfants d’une servante, nous sommes ceux de la femme libre. C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage.
Du levant au couchant du soleil, loué soit le nom du Seigneur ! Le Seigneur domine tous les peuples, sa gloire domine les cieux.
Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ? Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre. De la poussière il relève le faible, il retire le pauvre de la cendre.
«Cette génération est une génération mauvaise: elle demande un signe»
Abbé Raimondo M. SORGIA Mannai OP (San Domenico di Fiesole, Florencia, Italie)Aujourd'hui, la voix douce –mais sévère– du Christ met en garde ceux qui sont convaincus d'avoir déjà leur “ticket” pour le Paradis, parce qu'ils disent: «Jésus, comme tu es beau!». Le Christ a payé le prix de notre salut sans exclure qui que ce soit, mais il faut remplir certaines conditions élémentaires. Entre autres, celle de ne pas prétendre que le Christ fasse tout, nous rien. Ce serait non seulement une sottise, mais un mauvais orgueil. C'est pourquoi le Seigneur emploie aujourd'hui le mot “mauvais”: «Cette génération est une génération mauvaise: elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas» (Lc 11,29). Il l'appelle “mauvaise” parce qu'elle subordonne son éventuelle et condescendante adhésion à la condition de voir des miracles spectaculaires.
Jésus n'accepta jamais d'agir ainsi, même devant ses compatriotes de Nazareth, qui exigeaient qu'Il garantisse sa mission de prophète et de Messie par de prodigieux miracles, à savourer assis dans un fauteuil de cinéma. Mais c'est impossible: le Seigneur offre son salut à ceux-là seuls qui se soumettent à Lui par une obéissance qui naît de la foi, qui espère et se tait. Dieu requiert cette foi antécédente (qu'Il a mise en nous comme semence de grâce).
Contre cette caricature de foi, la reine de Saba se lèvera, elle qui vint des confins de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, alors que «il y a ici bien plus que Salomon» (Lc 11,31). Un proverbe dit: «Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre». Le Christ, condamné à mort, ressuscitera trois jours plus tard: à qui Le reconnaît, Il propose le salut; aux autres –quand Il reviendra comme Juge– il ne restera plus qu'à entendre la condamnation pour leur incrédulité obstinée. Prenons les devants: acceptons-Le avec foi et amour. Nous Le reconnaîtrons et Il nous reconnaîtra comme siens. Le serviteur de Dieu Don Albérione disait: «Dieu ne gaspille pas l'électricité: il éclaire les lampes nécessaires, toujours au bon moment».
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« De même que Salomon a édifié ce temple, le véritable Salomon s’est également édifié un Temple : Le Christ est l’authentique Salomon ! » (Saint Augustin)
« Encore aujourd’hui, pour les "Ninives modernes" Dieu recherche des messagers de la pénitence. Aurons-nous le courage, la foi profonde, la croyance nécessaire pour atteindre les cœurs et ouvrir les portes à la conversion ? » (Benoît XVI)
« Seule l’identité divine de la personne de Jésus peut justifier une exigence aussi absolue que celle-ci : "Celui qui n’est pas avec moi est contre moi" (Mt 12,30) ; de même quand Il dit qu’il y a en Lui "plus que Jonas, plus que Salomon, plus que le Temple" (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 590)
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