Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu ! Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » car en elle, tout homme est né. C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit : « Chacun est né là-bas. » Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : « En toi, toutes nos sources ! »
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
« Voici ta mère »
Abbé Alexis MANIRAGABA (Ruhengeri, Rwanda)Aujourd'hui, nous faisons mémoire de Marie, Mère de l’Église. De ce sens, nous comprenons la maternité spirituelle de Marie en connexion avec l’Eglise qui est en soi Mère du peuple de Dieu car «on ne peut avoir Dieu pour Père si on n’a pas l’Église pour Mère» (Saint Cyprien). Marie est Mère du Fils de Dieu mais aussi Mère de ceux qui aiment son Fils et les bien-aimés de son Fils en conformité avec «Femme, voilà ton fils ; disciple, voilà ta mère» (Jn 19,26-27), dit Jésus. Livrant son corps aux hommes et remettant son esprit à son Père, Jésus a donné même sa Mère à ses amis.
E le plus grand amour est celui que Jésus aime l’Eglise (Ep 5,25) dont font partie ses amis. Ainsi, les enfants adoptifs de Dieu ne peuvent-ils avoir Jésus pour frère que s’ils n’ont pas Marie pour Mère parce que, tout en aimant son Fils, Marie aime l’Eglise dont elle est membre éminent. Ce qui signifie que Marie n’est pas supérieur à l’Eglise mais elle est «mère des membres du Christ» (Saint Augustin).
Le Concile Vatican II ajoute que la naissance de Marie a coopéré «à la naissance dans l'Eglise des fidèles qui sont les membres de ce Chef (Jésus)» (Lumen Gentium, n. 53). En plus, étant au centre des apôtres au cénacle (Ac 1,14), Marie, Mère de l’Église rappelle la présence, le don et l’action du Saint-Esprit dans l’Eglise missionnaire. En implorant le Saint-Esprit au cœur de l’Église, Marie prie avec l’Eglise et prie pour l’Eglise car, «élevée dans la gloire du ciel, elle accompagne et protège l’Église de son amour maternel» (Préface de la messe Marie, Mère de l’Église). Marie prend soin de ses fils; on peut donc la confier toute la vie de l’Eglise come Paul VI qui a dit: «O Vierge Marie, Mère très auguste de l’Eglise, nous te recommandons toute l’Eglise et le concile œcuménique!».
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Quelle Mère si remplie d’amour nous avons ! Devenons ses semblables et imitons-là dans son amour ! Elle a éprouvé de la compassion pour nous au point de considérer comme rien sa perte matérielle et sa souffrance physique ! » (Saint Bonaventure)
« La Mère du Rédempteur nous précède et nous confirme sans cesse dans la foi, dans la vocation et dans la mission. Par son exemple d’humilité et de disponibilité à la volonté de Dieu Elle nous aide à traduire notre foi en une annonce de l’Evangile joyeuse et sans frontières » (François)
« Au terme de cette mission de l’Esprit, Marie devient la "Femme", nouvelle Eve "mère des vivants", Mère du "Christ total". C’est comme telle qu’elle est présente avec les Douze, "d’un même cœur, assidus à la prière" (Ac 1,14), à l’aube des "derniers temps" que l’Esprit va inaugurer le matin de la Pentecôte avec la manifestation de l’Eglise » (Catecismo de la Iglesia Católica, nº 726)