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Méditons l’Évangile d’aujourd’hui

L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)

Temps ordinaire - 20e Semaine: Jeudi
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Première Lecture (Ez 36,23-28): Voici les paroles que dit le Seigneur : « Je sanctifierai mon grand nom, profané parmi les nations, mon nom que vous avez profané au milieu d’elles. Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur – oracle du Seigneur Dieu – quand par vous je manifesterai ma sainteté à leurs yeux. Je vous prendrai du milieu des nations, je vous rassemblerai de tous les pays, je vous conduirai dans votre terre. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; de toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon esprit, je ferai que vous marchiez selon mes lois, que vous gardiez mes préceptes et leur soyez fidèles. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères : vous, vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu. »
Psaume Responsorial: 50
R/. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ; que l’esprit généreux me soutienne. Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ; vers toi, reviendront les égarés.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’acceptes pas d’holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Verset avant l'Évangile (Ps 94,8): Alléluia. Alléluia. Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur. Alléluia.
Texte de l'Évangile (Mt 22,1-14): Jésus se remit à parler en paraboles: «Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités: ‘Voilà: mon repas est prêt, mes boeufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt: venez au repas de noce’. Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et brûla leur ville.

Alors il dit à ses serviteurs: ‘Le repas de noce est prêt, mais les invités n'en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins: tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noce’. Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce, et lui dit: ‘Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce?’. L'autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs: ‘Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres; là il y aura des pleurs et des grincements de dents’. Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux».

«Mon repas est prêt, mes boeufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt: venez au repas de noce»

Abbé David AMADO i Fernández (Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui, la parabole de l'Évangile nous parle du festin du Royaume des Cieux. C'est une image récurrente dans la prédication de Jésus. Il s'agit d'un festin de noces qui aura lieu à la fin des temps et qui signifie l'union de Jésus à son église. L'Église est l'épouse du Christ qui parcourt le monde mais qui à la fin s'unira à son Bien aimé pour toujours. Dieu Père lui a préparé ce festin et Il veut que nous participions à ce festin. Il invite tous les hommes à s'y rendre: «Venez au repas de noce» (Mt 22,4).

Cette parabole, par contre, a une fin tragique, car beaucoup «n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce» (Mt 22,5). Pour cela la miséricorde de Dieu se rapproche des personnes de plus en plus lointaines. C'est comme un fiancé qui va se marier et qui invite ses parents et amis, mais ceux-ci ne veulent pas venir, donc il fait appel à ses connaissances, collègues de travail et voisins, mais ceux-ci font aussi des excuses; finalement, il s'adresse à tous ceux qu'il voit dans la rue car il a préparé un banquet et il voudrait avoir des invités à table. C'est pareil pour le Seigneur.

Il se peut, aussi que les différents personnages qui font partie de cette parabole représentent nos états d'âme. Par la grâce du baptême nous devenons amis de Dieu et avec Jésus, nous devenons les co-héritiers: nous avons donc une place réservée au banquet. Si nous oublions notre position en tant que fils de Dieu, Dieu nous traite toujours en amis et continue à nous inviter. Si nous laissons mourir en nous la grâce, alors nous devenons des gens dans la rue, des passants sans rien à voir avec les choses du Royaume. Mais Dieu continue toujours à nous inviter.

L'appel arrive à n'importe quel moment. C'est par invitation. Personne n'a droit à celle-ci. C'est Dieu lui-même qui nous aperçoit et nous invite: «Venez au repas de noce». C'est une invitation que nous devons accepter par nos paroles et par nos actes. C'est pour cela qu'un invité mal habillé sera expulsé: «Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce» (Mt 22,12).

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui

  • « Reconnais, ô chrétien, la plus haute dignité de ta sagesse, et comprends bien quelle doit être ta conduite et quelles sont les récompenses qui te sont promises » (Saint Léon le Grand)

  • « Le chrétien est celui qui est invité à une fête, à la joie, à la joie d’être sauvé, à la joie d’être racheté, à la joie de participer à la vie avec Jésus. Tu es invité à la fête ! » (François)

  • « On entre dans le Peuple de Dieu par la foi et le baptême. "Tous les hommes sont appelés à faire partie du Peuple de Dieu", afin que, dans le Christ, "les hommes constituent une seule famille et un seul Peuple de Dieu" (Concile Vatican II) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 804)