Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Je sais seulement que l’Esprit Saint témoigne, de ville en ville, que les chaînes et les épreuves m’attendent. Mais en aucun cas, je n’accorde du prix à ma vie, pourvu que j’achève ma course et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à l’évangile de la grâce de Dieu. Et maintenant, je sais que vous ne reverrez plus mon visage, vous tous chez qui je suis passé en proclamant le Royaume. C’est pourquoi j’atteste aujourd’hui devant vous que je suis pur du sang de tous, car je n’ai rien négligé pour vous annoncer tout le dessein de Dieu. »
Que le Seigneur soit béni ! Jour après jour, ce Dieu nous accorde la victoire. Le Dieu qui est le nôtre est le Dieu des victoires, et les portes de la mort sont à Dieu, le Seigneur.
»Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi: donne-moi la gloire que j'avais auprès de toi avant le commencement du monde. J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé fidèlement ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m'as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m'avais données: ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis venu d'auprès de toi, et ils ont cru que c'était toi qui m'avais envoyé.
»Je prie pour eux; ce n'est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m'as donnés: ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi, et je trouve ma gloire en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage, pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes».
«Père, l'heure est venue»
Abbé Pere OLIVA i March (Sant Feliu de Torelló, Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, l'Évangile de Saint Jean —que nous lisons depuis quelques jours— débute en nous parlant de “l'heure”: «Père, l'heure est venue» (Jn 17,1). Le moment culminant, la glorification de toute chose, l'offrande ultime de Christ qui se livre pour nous… “L'heure” est une réalité invisible aux yeux de l'Homme; qui se révèlera au fur et à mesure que la vie de Jésus nous laissera entrevoir la perspective de la croix.
L'heure est venue? L'heure de quoi? L'heure est venue de connaître le nom de Dieu, c'est-à-dire son action, la façon avec laquelle il se dirige à l'Humanité, sa façon de nous parler à travers de son Fils, Christ, qu'il aime.
Les hommes et les femmes d'aujourd'hui, ceux qui connaissent Dieux à travers de Jésus («Je leur ai donné les paroles que tu m'avais données»: Jn 17,8), sommes témoins de la vie, de la vie divine qui grandit en nous en vertu du sacrement baptismal. En Lui nous vivons, nous agissons et nous sommes; en Lui nous trouvons les paroles qui nous nourrissent et nous font grandir; en Lui nous découvrons ce que Dieu veut de nous: la plénitude, la réalisation humaine, une existence qui ne vit pas de vaine gloire personnelle, mais sinon d'une attitude existentielle qui s'appuie en Dieu lui-même et en sa gloire. Comme nous rappelle Saint Irène, «la gloire de Dieu est que l'homme vive». Rendons gloire à Dieux afin que la personne humaine arrive à sa plénitude!
Nous sommes marqués par l'Évangile de Jésus-Christ; travaillons sans cesse pour la gloire de Dieux, travail qui représente se mettre au service de la vie des hommes et des femmes d'aujourd'hui. Ce qui veut dire: travailler pour une authentique communication humaine, l'authentique bonheur de la personne, encourager la joie chez les tristes, ressentir la compassion pour les faibles… En résumé: être ouverts à la Vie (en majuscule).
À travers de l'esprit, Dieux travaille à l'intérieur de chaque être humain et habite au plus profond de la personne et ne cesse pas de nous encourager à puiser des valeurs de l'Évangile. La Bonne Nouvelle est l'expression du bonheur libérateur qu'Il veut nous donner.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« De telle façon que nous ne sommes plus qu’une seule chose dans le Père, le Fils et le Saint Esprit : une seule chose par l’identité de condition, par l’assimilation que l’amour opère, par la communion de la sainte humanité du Christ et par la participation de l’unique et Saint Esprit » (Saint Cyrille d’Alexandrie)
« Connaître Jésus signifie connaître le Père, et connaître le Père cela veut dire entrer en réelle communion avec l’Origine même de la vie, de la lumière et de l’amour » (Benoît XVI)
« La vigilance du cœur est rappelée avec insistance en communion à la sienne. La vigilance est "garde du cœur" et Jésus demande au Père de "nous garder en son Nom" (Jn 17, 11). L’Esprit Saint cherche à nous éveiller sans cesse à cette vigilance. Cette demande prend tout son sens dramatique par rapport à la tentation finale de notre combat sur terre ; elle demande la persévérance finale." Je viens comme un voleur : heureux celui qui veille !" (Ap 16, 15) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 2849)