Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Vous saurez que je suis le Seigneur votre Dieu, qui demeure à Sion, sa montagne sainte. Jérusalem sera un lieu saint, les étrangers n’y passeront plus. Ce jour-là, le vin nouveau ruissellera sur les montagnes, le lait coulera sur les collines. Tous les torrents de Juda seront pleins d’eau, une source jaillira de la maison du Seigneur et arrosera le ravin des Acacias. L’Égypte sera vouée à la désolation, Édom sera un désert désolé, car ils ont multiplié les violences contre les fils de Juda, ils ont répandu leur sang innocent dans le pays. Mais il y aura toujours des habitants en Juda, ainsi qu’à Jérusalem, de génération en génération. Je vengerai leur sang, que je n’avais pas encore vengé. » Et le Seigneur aura sa demeure à Sion.
Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur, devant le Maître de toute la terre. Les cieux ont proclamé sa justice, et tous les peuples ont vu sa gloire.
Une lumière est semée pour le juste, et pour le cœur simple, une joie. Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ; rendez grâce en rappelant son nom très saint.
«Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et qui t'a nourri de son lait!»
Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, nous écoutons la meilleurs des éloges que Jésus pouvait faire à sa propre mère: «Heureux (…) ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent!» (Lc 11,28). Avec cette réponse, Jésus-Christ ne repousse pas l'éloge que cette simple femme faisait de façon passionnée à sa Mère, sinon qu'Il l'accepte et va plus loin, expliquant que la Très-Sainte-Marie était bienheureuse –surtout!- pour le fait d'avoir été bonne et fidèle d'avoir accompli la Parole de Dieu.
Quelques fois, on me demande si les chrétiens croient à la prédestination, comme on y croit dans d'autres religions. Non!: les chrétiens croyons que Dieu nous prépare un destin de bonheur éternel. Dieu veut que nous soyons heureux, fortunés, bienheureux. Prenons conscience de la fréquence de ces paroles dans les enseignements de Jésus: «Bienheureux, bienheureux, bienheureux…». «Bienheureux les pauvres, les miséricordieux, ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui créerons sans avoir vu» (cf. Mt 5,3-12; Jn 20,29). Dieu veut notre bonheur, un bonheur qui commence déjà en ce monde, bien que les chemins pour y arriver ne soit pas la richesse, ni le pouvoir, ni le succès facile, sinon l'amour pauvre et humble de celui qui est dans l'attente. La joie de croire! Cette joie dont parlait le converti Jacques Maritain.
Il s'agit d'un bonheur qui est encore plus grand que la joie de vivre, car nous croyons d'une vie sans fin, éternelle. Marie, la Mère de Jésus, non seulement est fortunée d'avoir amené au monde, pour l'avoir nourri et éduqué —comme disait spontanément cette femme du village— sinon, surtout, pour avoir été à l'écoute de la Parole et pour l'avoir mise en pratique: pour avoir aimé et pour s'être laissé aimer par son Fils Jésus. Comme disait le poète: «Pouvoir dire «mère» et s'entendre dire «mon fils» / c'est la chance qui faisait envi de Dieu». Que Marie, Mère du Belle Amour, prie pour nous.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Le Créateur de l’homme, étant né de la race humaine, devait choisir pour lui-même, entre toutes, une mère telle qu’il savait lui convenir et lui plaire » (Saint Bernard)
« Qui a le temps d’écouter sa parole et de se laisser fasciner par son amour ? La foi en Dieu demande l’abandon plein de confiance, entre les mains de l’Amour qui soutient le monde » (Benoît XVI)
« Dieu s’est révélé pleinement en envoyant son propre Fils, en qui Il a établi son Alliance pour toujours. Celui-ci est la Parole définitive du Père, de sorte qu’il n’y aura plus d’autre Révélation après Lui » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 73)