Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche. On les présenta aux Apôtres, et après avoir prié, ils leur imposèrent les mains. La parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement à Jérusalem, et une grande foule de prêtres juifs parvenaient à l’obéissance de la foi.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour.
Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.
«C'est moi. Soyez sans crainte»
Abbé Vicenç GUINOT i Gómez (Sant Feliu de Llobregat, Espagne)Aujourd'hui Jésus nous déconcerte. Nous étions habitués à un Rédempteur qui, prêt à s'occuper de n'importe quel type d'indigence humaine, n'hésitait pas a avoir recours à son pouvoir divin. Dans les faits, l'action se déroule juste après la multiplication des pains et des poissons pour nourrir la foule affamée. Alors que, maintenant, au contraire, le miracle nous déconcerte. Marcher sur la mer ressemble, plutôt, une action faite pour épater la galerie. Mais, certainement pas! Jésus avait déjà écarté l'emploi de son pouvoir divin pour chercher un éclat ou un profit personnel lorsque, au commencement de sa mission Il avait refusé les tentations du Malin.
En marchant sur les eaux, Jésus-Christ nous montre son pouvoir sur les choses crées. Mais nous pouvons aussi y voir une mise en scène de son pouvoir sur le Malin, représenté par un lac houleux, dans la nuit.
«Soyez sans crainte» (Jn 6,20), leur disait-Il à ce moment-là. «Mais ayez confiance: moi, je suis vainqueur du monde» (Jn 16,33), leur dira-t-il plus tard, dans le Cénacle. Finalement, c'est Jésus qui dit aux femmes le matin du Pâques, après s'être relevé du sépulcre: «N’ayez pas peur». Par le témoignage des Apôtres, nous connaissons sa victoire sur les ennemis de l'homme, le péché et la mort. C'est pourquoi, aujourd'hui, ses paroles résonnent dans nos cœurs avec une force spéciale, car ce sont les paroles de Quelqu'un qui est vivant.
Les mêmes paroles que Jésus adressait à Pierre et aux Apôtres, Jean Paul II, le successeur de Pierre, les répétait au commencement de son Pontificat: «N'ayez pas peur». C'était un appel à ouvrir le cœur, notre existence même, au Rédempteur afin qu'avec Lui nous n'ayons plus peur devant les coups de tabac des ennemis du Christ.
Devant notre fragilité personnelle pour mener à bien les missions que le Seigneur nous confie (une vocation, un projet apostolique, un service...), nous sommes rassurés en apprenant que Marie aussi —créature comme nous— a entendu ces mêmes paroles, dites par l'ange avant de s'affronter à la mission que le Seigneur lui réservait. Apprenons d'elle à accueillir l'invitation de Jésus chaque jour, en chaque circonstance.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Jésus préférait se proclamer et se manifester comme le Christ par ses actions, plutôt que par ses paroles » (Origène)
« Entre la multiplication des pains et le discours eucharistique dans la synagogue de Capharnaüm, a lieu la scène de Jésus qui marche sur l’eau. Un événement propice pour introduire la comparaison entre Moïse et Jésus. Le premier - par la puissance de Dieu - a divisé les eaux de la mer pour la traverser en marchant sur terre ; Jésus, simplement, a marché sur celles-ci. Il est le "Je suis" » (Benoît XVI)
« Prier est toujours possible : Le temps du chrétien est celui du Christ ressuscité qui est " avec nous, tous les jours " (Mt 28, 20), quelles que soient les tempêtes. Notre temps est dans la main de Dieu » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.743)