Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche : alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. » Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? » Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
Dieu s’élève parmi les ovations, le Seigneur, aux éclats du cor. Sonnez pour notre Dieu, sonnez, sonnez pour notre roi, sonnez !
Car Dieu est le roi de la terre, que vos musiques l’annoncent ! Il règne, Dieu, sur les païens, Dieu est assis sur son trône sacré.
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu. Quant à eux, ils s'en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient.
«Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu»
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne)Aujourd'hui en cette fête solennelle, nous est offerte une parole de salut comme jamais nous n'aurions pu en imaginer. Non seulement le Seigneur Jésus est ressuscité en vainqueur de la mort et le péché, mais, encore, Il a été élevé jusqu'à la gloire de Dieu! Voilà pourquoi le chemin de retour vers le Père, ce chemin que nous avions perdu et qui s'était ouvert pour nous dans le mystère de la Nativité, demeure à partir d'aujourd'hui irrévocablement offert, après que le Christ se soit donné totalement au Père sur la Croix.
Offert? Oui, offert. Parce que le Seigneur Jésus Christ, avant d’être élevé au ciel, a envoyé ses disciples aimés, les Apôtres, à inviter tous les hommes à croire en Lui, pour pouvoir le rejoindre là où Il se trouve. «Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé» (Mc 16:15-16).
Ce salut qui nous est donné consiste en fin de compte, à vivre la vie même de Dieu, comme nous le dit l'Évangile selon saint Jean: «Or, la vie éternelle, c'est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ» (Jn 17:3).
Mais ce que l'on donne par amour doit être accepté dans l'amour pour être reçu comme un don. Jésus Christ, que nous n'avons jamais vu, veut donc que nous lui offrions notre amour à travers notre foi, celle que nous recevons en écoutant la parole de ses ministres, que nous pouvons certainement voir et entendre. «Nous croyons en celui que nous n'avons pas vu. Il a été annoncé par ceux qui l'ont vu (...). Celui qui a promis reste fidèle et ne déçoit jamais: ne défaillons pas en notre confiance, et attendons sa promesse (...). Garde ta foi!» (Saint Augustin). Si la foi est une offrande d'amour à Jésus Christ, la garder et la faire grandir augmente aussi en nous la charité.
Offrons, donc, au Seigneur notre foi!
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Celui qui, pour nous, se fit homme, et en tant que Fils Unique voulut, par suite de son unité de nature, faire de nous ses frères. C’est pourquoi il fait monter sa propre humanité auprès du Père véritable afin d’attirer par lui tous ceux de sa race » (Saint Grégoire de Nysse)
« Dans notre vie, nous ne sommes jamais seuls : nous avons cet avocat qui nous attend, qui nous défend : le Seigneur crucifié et ressuscité nous guide » (François)
« Le Baptême est le sacrement de la foi. Mais la foi a besoin de la communauté des croyants. Ce n’est que dans la foi de l’Église que chacun des fidèles peut croire. La foi qui est requise pour le Baptême n’est pas une foi parfaite et mûre, mais un début qui est appelé à se développer. Au catéchumène ou à son parrain on demande : " Que demandez-vous à l’Église de Dieu ? " Et il répond : " La foi ! " » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1.253)