Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Car Dieu nous a sauvés, il nous a appelés à une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s’est manifesté : il a détruit la mort, et il a fait resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile, pour lequel j’ai reçu la charge de messager, d’apôtre et d’enseignant. Et c’est pour cette raison que je souffre ainsi ; mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai cru, et j’ai la conviction qu’il est assez puissant pour sauvegarder, jusqu’au jour de sa venue, le dépôt de la foi qu’il m’a confié.
Comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse, nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu, attendent sa pitié.
Jésus leur dit: «N'êtes-vous pas dans l'erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu? Lorsqu'on ressuscite d'entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit: Moi, je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob? Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l'erreur».
«Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants»
Abbé Federico Elías ALCAMÁN Riffo (Puchuncaví - Valparaíso, Chili)Aujourd'hui, la Sainte Eglise, par le biais de la parole du Christ, nous met face à la réalité de la résurrection ainsi qu'aux propriétés des corps ressuscités. En effet, l'Évangile nous raconte la rencontre de Jésus avec les saducéens, qui ne croyaient pas à la résurrection et qui en évoquant l'hypothèse d'un fait très recherché, lui exposent un problème concernant la résurrection des morts.
Ils font allusion à une femme veuve sept fois de suite, et lui demandent «de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme?» (Mc 12,23). Ils cherchent ainsi à mettre Jésus et sa doctrine dans l'embarras. Mais le Seigneur rejette cette notion en leur disant que «Lorsqu'on ressuscite d'entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux» (Mc 12,25).
Et saisissant l'occasion Jésus confirme l'existence de la résurrection en leur citant les paroles de Dieu à Moïse dans le récit du buisson ardent: «Moi, je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob», et ajoute «Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants» (Mc 12,26-27). Là Jésus leur reproche leur erreur, car ils ne comprennent ni les écritures ni la puissance divine, en effet, cette vérité avait été révélée dans l'ancien testament: les anciens Isaïe, la mère des Macabées, Job et les autres anciens l'avaient déjà enseignée.
Saint Augustin décrivait ainsi la vie d'éternelle et amoureuse communion: «Là-bas tu ne seras ni limité ni réduit car tu posséderas tout, tu auras tout et ton prochain aura tout également, car toi et lui ne serez qu'un, et ce tout unique aura aussi Celui à qui vous appartenez tous les deux».
Nous, loin de douter de la parole des écritures et de la puissance miséricordieuse de Dieu, nous adhérons à cette vérité d'espérance avec tous nos esprits et nos cœurs, nous sommes heureux de ne pas rester frustrés par notre soif de vie entière et éternelle, de dont nous sommes assurés en Dieu lui-même, dans sa gloire et dans sa joie. Face à cette invitation divine il ne nous reste qu'à faire accroître notre désir de voir Dieu, et espérer vivement d'être avec Lui pour régner avec Lui éternellement.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Si sur cette terre, il a guéri les maladies de la chair et a rendu au corps son intégrité, il le fera d’autant plus au moment de la résurrection pour que la chair ressuscite sans défaut, intégralement… » (Saint Justin, martyr)
« C’est l’homme en sa totalité comme il se situe dans ce monde, comme il a vécu et souffert, qui sera conduit un jour à l’éternité de Dieu et prendra part en Dieu lui-même, pour l’éternité. C’est ce qui doit nous remplir d’un plaisir profond » (Benoît XVI)
« Les Pharisiens et bien des contemporains du Seigneur espéraient la résurrection. Jésus l’enseigne fermement. Aux Sadducéens qui la nient il répond : "Vous ne connaissez ni les Écritures ni la puissance de Dieu, vous êtes dans l’erreur" (Mc 12,24). La foi en la résurrection repose sur la foi en Dieu qui "n’est pas un Dieu des morts, mais des vivants" (Mc 12, 27) » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 993)