Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent. Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.
J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.
Écoute, Seigneur, je t’appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon cœur m’a redit ta parole : « Cherchez ma face. » C’est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face.
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »
«Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne»
Abbé Agustí BOADAS Llavat OFM (Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, l'Évangile remémore l'événement le plus remarquable du monde chrétien: la mort et la résurrection de Jésus. Faisons donc nôtre, aujourd'hui, la prière du Bon Larron: «Jésus, souviens-toi de moi» (Lc 23,42). «L'Église ne prie pour les saints comme elle le fait pour les défunts, qui dorment dans le Seigneur, mais elle se recommande aux prières des ceux-là et prie pour ceux-ci», disait saint Augustin dans un Sermon.
Une fois par an, au moins, les chrétiens nous demandons sur le sens de notre vie et sur celui de notre mort et résurrection. C'est le jour de la commémoration de tous les fidèles défunts, sur laquelle saint Augustin nous a montré sa différenciation par rapport a la fête de la Toussaint.
Les souffrances de l'Humanité sont les mêmes que celles de l'Église et, sans doute, elles ont en commun que toute souffrance humaine renferme en quelque sorte une privation de la vie. C'est pour cela que la mort d'un être bien-aimé peut constituer une douleur si indicible que, même la foi, ne peut pas l'apaiser. Ainsi donc, les hommes ont toujours voulu vénérer les défunts.
La mémoire, en effet, c'est en peu comme si les absents pussent être présents, en perpétuant sa vie parmi nous. Mais les mécanismes psychologiques et sociaux des hommes, avec le temps, amortissent les souvenirs. Et si cela peut humainement mener vers l'angoisse, pour nous, chrétiens, grâce à la résurrection, nous amène la paix. L'avantage d'y croire c'est qu'elle nous permet de confier que, malgré l'oubli, nous allons les retrouver dans l'autre vie.
Un deuxième avantage d'y croire c'est que, en remémorant nos défunts, nous prions par eux. Nous le faisons profondément, en intimité avec Dieu, chaque fois que nous prions ensemble dans l'Eucharistie: nous ne sommes pas seuls devant le mystère de la mort et la vie, car nous le partageons comme membres du Corps du Christ. Mieux encore: en repérant la croix, suspendue entre le Ciel et la Terre, nous savons qu'on établit une communion entre nous et nos défunts. C'est pour cette raison que saint François d'Assis a proclamé reconnaissant: «Loué sois-tu, mon Seigneur, pour notre sœur la Mort corporelle».
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Pourquoi devrions-nous douter du fait que nos offrandes pour les morts leur donnent un peu de réconfort ? N’hésitons donc pas, alors, à secourir ceux qui sont partis et à offrir nos prières pour eux » (Saint Jean Chrysostome)
« Nous serons à la fin complètement recouverts de la joie, de la paix et de l’amour de Dieu d’une manière complète, sans aucune limite, et nous serons face à face avec Lui ! Il est beau de penser cela ! Penser au ciel est beau. Ça donne des forces à l’âme ! (François)
« l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car "la pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse". Notre prière pour eux peut non seulement les aider mais aussi rendre efficace leur intercession en notre faveur. (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 958)