Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Puis un autre ange sortit du Sanctuaire qui est dans le ciel ; il avait, lui aussi, une faucille aiguisée. Un autre ange encore sortit, venant de l’autel ; il avait pouvoir sur le feu. Il interpella d’une voix forte celui qui avait la faucille aiguisée : « Lance ta faucille aiguisée, et vendange les grappes de la vigne sur la terre, car les raisins sont mûrs. » L’ange, alors, jeta la faucille sur la terre, il vendangea la vigne de la terre et jeta la vendange dans la cuve immense de la fureur de Dieu.
Joie au ciel ! Exulte la terre ! Les masses de la mer mugissent, la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient pour juger la terre.
Le Seigneur vient pour juger la terre. Il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa vérité !
Ils lui demandèrent: «Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser?». Jésus répondit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant: ‘C'est moi’, ou encore: ‘Le moment est tout proche’. Ne marchez pas derrière eux! Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas: il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin». Alors Jésus ajouta: «On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume. Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel».
«Des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre»
Abbé Antoni ORIOL i Tataret (Vic, Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, nous écoutons étonnés le sévère avertissement du Seigneur: «Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre: tout sera détruit» (Lc 21,6). Ces paroles de Jésus sont aux antipodes d'une autre qui se nomme "culture du progrès infini de l'humanité" ou plutôt de quelques petits cerveaux technoscientifiques et politico-militaires de l'espèce humaine, en une imparable évolution.
À partir d'où? Jusqu'où? Ça, personne ne le sait ni ne peut le savoir, à l'exception, en dernière instance, d'une soi-disant matière éternelle qui nie Dieu en usurpant ses attributs. Comme ils essaient de nous faire communier à des roues de moulin ceux qui rejettent la communion avec la finitude et la précarité propres de la condition humaine!
Nous, les disciples du Fils de Dieu fait homme, de Jésus, nous écoutons ses paroles et, les faisant nôtre, nous les méditons. Voici ce qu'Il nous dit: «Prenez garde de ne pas vous laisser égarer» (Lc 21,8). C'est Celui qui est venu rendre témoignage à la vérité qui nous le dit, en affirmant que ceux qui sont dans la vérité écoutent sa voix.
Et voici encore qu'Il nous assure: «Ce ne sera pas tout de suite la fin» (Lc 21,9). Ce qui veut dire, d'un côté, que nous disposons d'un temps pour nous sauver et qu'il nous appartient d'en profiter; et, d'un autre côté, qu'en en tout cas la fin viendra. Oui, Jésus viendra «juger les vivants et les morts», comme nous le confessons dans le Credo.
Lecteurs de Contempler l'Évangile d'aujourd'hui, chers frères et amis: quelques versets plus loin, Jésus nous encourage et nous console par ces autres paroles qu'en son nom je vous répète: «Celui qui persévèrera jusqu’au bout sera sauvé» (Lc 21,19).
En une résonnance cordiale, exhortons-nous les uns les autres avec l'énergie d'un hymne chrétien: «Persévérons, car nous touchons déjà la cime de la main!».
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Pour éviter toute question indiscrète de ses disciples sur le moment de son avènement, le Christ a déclaré : "Il ne vous appartient pas de connaître les jours et les temps". Il a voulu nous cacher cela pour nous maintenir en état de veille » (Saint Ephrem le Syrien)
« La suspension du sacrifice quotidien et la destruction du Temple ont dû provoquer une terrible commotion. Dieu, qui avait mis son nom dans ce Temple et qui mystérieusement y habitait, l’abandonna ; ce n’était plus sa demeure sur terre. L’Ancien Testament devait ainsi être compris d’une nouvelle manière ! » (Benoît XVI)
« Jésus (…) s’est identifié au Temple en se présentant comme la demeure définitive de Dieu parmi les hommes. C’est pourquoi sa mise à mort corporelle annonce la destruction du Temple qui manifestera l’entrée dans un Nouvel âge de l’histoire du salut : "L’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père" (Jn 4, 21) » (Catéchisme de L’Eglise Catholique, nº 586)