Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
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Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
«Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime»
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, nous célébrons Saint Maximilien Mª Kolbe (1894-1941), un franciscain martyrisé au camp d’extermination d’Auschwitz. Les paroles de Jésus que nous écoutons en ce jour -“Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis” (Jn 15,13)— s’appliquent littéralement à ce saint martyr. En effet, dix prisonniers allaient être exécutés par les nazis en représailles d’une évasion du camp de concentration. Maximilien s’offrît volontairement pour prendre la place de l’un des dix qui était marié et père de famille.
Maximilien et les neuf autres prisonniers furent condamnés à l’enfermement et à mourir d’inanition dans une cellule. Là encore, Maximilien prêta un autre service héroïque: tant qu’il le pu, il continua à célébrer la messe et alimenta ses camarades avec le Corps du Christ. Ce geste nous rappelle celui de Jésus-Christ à l’agonie sur la croix. Depuis cet endroit-là, Il prenait soin de nous tous, nous pardonnant et demandant pardon à son Père pour nous. En vérité, Jésus nous traita tous comme des amis à qui, tout naturellement, toute offense commise est pardonnée.
La date du martyr est précisément le 14 août, soit quasiment à la veillée de la solennité de l’Assomption de la très Sainte Vierge Marie. C’est une belle chose que cette fête si solennelle de Sainte Marie demeure précédée par le “dies natalis” de Saint Maximilien Mª, puisqu’il fût une “âme mariale”. Parmi les sermons que prêcha Maximilien une argumentation ressort à nos yeux, qui est d’une audace extrême: étant donné que pour concéder la plus grande Grâce jamais octroyée à une créature (la maternité divine, être “mère” de Dieu), Le Très Haut demanda la permission à Marie, alors - conclut le Père Kolbe- “aucune grâce n’est octroyée sans que Jésus n’en demande la permission à Marie”. Et enfin, puisque Jésus nous a donné Marie pour Mère, ce “oui”, ce permis, nous l’avons pour toujours assuré. Voilà un Ami, un vrai!