Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
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Jésus dans les Mystères du Rosaire
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Mystères Joyeux
- La naissance de Jésus à Bethléem
La "Naissance de Jésus à Bethléem" est l'épicentre" des Mystères Joyeux et, sûrement, du reste des mystères du Rosaire : on pourrait dire que tout est parti de là…
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1er) « Et alors qu'ils se trouvaient là-bas (à Bethléem), le moment de l'accouchement arriva, et elle mit au monde son premier enfant » (Lc 2,6-7). Ce qu'il y a de plus important dans ce monde se résout en 2 vers. Quelle sobriété ! Quelle simplicité ! Dieu est ainsi, Marie est ainsi (développement : Dieu est si grand qu’il peut se faire petit). Le Règne de Dieu est ainsi également et c'est ainsi que doit être l'Eglise… L'histoire du grain de moutarde est sérieuse : à l'époque, maintenant et pour toujours ! (développement : La parabole de la graine de moutarde).
2ème) « Elle l'enveloppa dans des langes et l'allongea dans une crèche » (Lc 2,7). L'"épicentre" de notre histoire se concentre autour de "langes" et d'une "crèche". Ce sont les insignes pour l'identifier (développement : Jésus vient au monde dans la simplicité d'une mangeoire). C'est un grand mystère, un mystère de douceur ! Le christianisme naissant a connu - non sans douleur – un essor extraordinaire en peu de temps : c'est une religion douce (développement : « On était frappé par son enseignement »). Si parfois – ou très souvent – l'Eglise est rejetée par les hommes c'est, en bonne partie, dû au fait que nous ses fidèles - clercs et laïcs – avons fait des choses au nom du Christ qui ne répondent pas à sa douceur (des choses que Lui n'aurait jamais faites et pour lesquelles nous devons faire notre "mea culpa").
3éme) « Une foule de l'armée céleste chantait pour Dieu en disant : "Gloire à Dieu aux cieux et paix sur la terre (…)" » (Lc 2,13-14). Les anges et les bergers entrent en scène ; des êtres célestes et des êtres humains : tous profitent de la paix en raison de la naissance de Jésus. Et de la joie, en raison de la proximité de Dieu ! (développement : « Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement ») Quel paradoxe : ils sont tous dans la grotte de Bethléem, ils n'ont rien (même pas de toit), mais ils ne manquent de rien non plus car « Celui qui est avec Dieu ne manque de rien » (Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus).
4éme) « Le bœuf connaît son maître, et l'âne la crèche de son propriétaire ; Israël ne comprend pas » (Is 1,3). Voilà une plainte ancienne d'Isaïe. Ils ne se réjouissent pas "tous" de la naissance du Messie ; ils ne viennent pas "tous" à la grotte. Il n'y a ni les princes de la prêtrise, ni les scribes, ni Hérode… Tous ceux-là sont occupés dans leurs maisons avec leurs affaires. Israël ne comprend pas (développement : Qui est-ce qui connaît le Père ?), mais le bœuf et l'âne oui… Ces sympathiques invités – en toute simplicité – n'ont jamais été absents dans la crèche. Ce sont les cœurs simples qui ont confiance en Dieu qui sont dans l'étable : Marie, Joseph, les anges, les bergers, les Rois d'Orient… (développement : Le "bœuf et l'âne"). Ils sont "comme" le bœuf et l'âne : ils n'ont pas peur de Jésus.
5éme) « Avec ses épées ils forgeront des houes, et avec ses lances, des sécateurs » (Is 2,4). Isaïe a annoncé la paix et la prospérité avec la venue du Messie : les instruments de guerre seraient remplacés par des outils de travail (développement : Jésus, clé pour lire d'une nouvelle forme la Loi et les Prophètes). Pour le moment, seuls les travailleurs arrivaient à Bethléem : les bergers et les savants d'Orient… Les autres ne bougeaient pas le petit doigt ! Depuis on a bien avancé, mais il reste encore beaucoup à accomplir (développement : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font »). Le travail est la courroie de transmission de la Rédemption !