Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.
La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables :
plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons.
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement: «Si nous disons: ‘Du ciel’, il va dire: ‘Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole?’. Mais allons-nous dire: ‘Des hommes’?». Ils redoutaient la foule, car tout le monde estimait que Jean était réellement un prophète. Ils répondent donc à Jésus: «Nous ne savons pas!». Alors Jésus leur dit: «Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela».
«Par quelle autorité fais-tu cela?»
Abbé Antoni BALLESTER i Díaz (Camarasa, Lleida, Espagne)Aujourd'hui, l'Évangile nous demande de songer à l'intention avec laquelle nous allons trouver Jésus. Il y a ceux qui y vont sans foi, sans reconnaître son autorité: «les chefs des prêtres, les scribes et les anciens vinrent le trouver. Ils lui demandaient: ‘Par quelle autorité fais-tu cela? Ou bien qui t'a donné autorité pour le faire?’» (Mc 11,27-28).
Si nous ne parlons pas à Dieu dans nos prières, nous n'aurons pas la foi. Mais, comme le dit saint Grégoire le Grand, «lorsque nous insistons avec véhémence dans la prière, Dieu s'arrête dans notre cœur et nous recouvrons la vue perdue». Si notre disposition est bonne, même si nous nous trompons, en voyant que l'autre a raison, nous accueillerons ses paroles. Si notre intention est bonne, même si nous traînons le poids du péché, quand nous prierons, Dieu nous fera comprendre notre misère pour que nous puissions nous réconcilier avec Lui, en Lui demandant pardon de tout notre cœur moyennant le sacrement de la pénitence.
Foi et prière vont de pair. Saint Augustin nous dit que «si la foi s'éteint, la prière cesse elle-même d'exister. Croyons donc pour assurer le succès de nos prières, et prions pour que notre foi ne vienne pas à faiblir. La foi produit la prière, et la prière à son tour obtient l'affermissement de la foi». Si notre intention est bonne, et que nous nous adressons à Jésus, nous découvrirons qui Il est et nous comprendrons quand Il nous demande: «Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes?» (Mc 11,30). Par la foi, nous savons qu'il venait du ciel, et que son autorité Lui vient aussi de son Père, qui est Dieu, et de Lui même, car Il est la deuxième Personne de la Sainte Trinité.
Parce que nous savons que Jésus est l'unique sauveur du monde, nous nous adressons à Marie qui est aussi notre Mère, pour accueillir la parole et la vie de Jésus, avec bonne intention et bonne volonté, et pour avoir la paix et la joie des enfants de Dieu.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« De la même façon que le Seigneur n’a rien fait sans compter sur son Père, de même ne faites rien sans compter sur votre évêque et sur les prêtres, et n’essayez pas de colorer comme louable ce que vous faites séparément » (Saint Ignace d’Antioche)
« La doctrine de Jésus et ses actions ne se comprennent que si l’on part de son contact immédiat avec le Père » (Benoît XVI)
« Si la Loi et le Temple de Jérusalem ont pu être occasion de "contradiction" (cf. Lc 2, 34) de la part de Jésus pour les autorités religieuses d’Israël, c’est son rôle dans la rédemption des péchés, œuvre divine par excellence, qui a été pour elles la véritable pierre d’achoppement » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 587)