Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Anna courut se jeter au cou de son fils et lui dit : « Je te revois, mon enfant. À présent, je peux mourir ! » Et elle se mit à pleurer. Quant à Tobith, il se leva et franchit l’entrée de la cour en trébuchant. Tobie alla vers lui, le fiel du poisson à la main. Il lui souffla dans les yeux, le saisit et lui dit : « Confiance, père ! » Puis il lui appliqua le remède et en rajouta. Ensuite, de ses deux mains, il lui retira les pellicules en partant du coin des yeux. Tobith se jeta alors au cou de son fils et lui dit en pleurant : « Je te revois, mon enfant, toi, la lumière de mes yeux ! » Et il ajouta : « Béni soit Dieu ! Béni soit son grand nom ! Bénis soient tous ses saints anges ! Que son grand nom soit sur nous ! Bénis soient tous les anges pour tous les siècles ! Car Dieu m’avait frappé, mais voici que je revois mon fils Tobie. »
Tobie entra dans la maison, tout joyeux et bénissant Dieu à pleine voix. Il raconta à son père qu’il avait fait bon voyage, qu’il rapportait l’argent et comment il avait épousé Sarra, la fille de Ragouël : « La voilà qui arrive, ajouta-t-il ; elle est aux portes de Ninive. » Tobith partit à la rencontre de sa belle-fille, aux portes de Ninive ; il était tout joyeux et bénissait Dieu. En le voyant marcher d’un pas ferme et traverser la ville sans que personne le conduise par la main, les habitants furent émerveillés, et Tobith proclamait que Dieu l’avait pris en pitié et lui avait rouvert les yeux. Quand il arriva près de Sarra, la femme de son fils Tobie, il la bénit en disant : « Sois la bienvenue, ma fille ! Béni soit ton Dieu de t’avoir menée vers nous ! Béni soit ton père ! Béni soit mon fils Tobie et bénie sois-tu, ma fille ! Sois la bienvenue dans ta maison, sois comblée de bénédiction et de joie. Entre, ma fille ! » Ce jour-là fut un jour de joie pour les Juifs qui habitaient Ninive.
Il garde à jamais sa fidélité, il fait justice aux opprimés, aux affamés, il donne le pain ; le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. D’âge en âge, le Seigneur régnera : ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
«David lui-même le nomme Seigneur»
Abbé Josep LAPLANA OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, même le Judaïsme proclame que le Messie doit être “fils de David” et doit inaugurer une nouvelle ère: celle du Royaume de Dieu. Nous les chrétiens, nous savons que le Messie, Fils de David est Jésus-Christ, et que son règne a déjà commencé, comme une semence qui pousse, et deviendra évidente et rayonnante quand Jésus reviendra à la fin des temps. Mais pour le moment Jésus est déjà Fils de David et cela nous permet de vivre dans l'espérance des bienfaits du royaume messianique.
Le titre “Fils de David” décerné à Jésus est une partie essentielle de l'Évangile. Lors de l'Annonciation, la Sainte Vierge a reçu le message suivant: «Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob» (Lc 1,32-33). Les pauvres qui demandaient à Jésus de les guérir criaient: «Fils de David, aie pitié de moi!» (Mc 10,48). Lors de sa rentrée triomphale à Jérusalem les gens proclament: «Béni le Règne qui vient, celui de notre père David. Hosanna au plus haut des cieux!» (Mc 11,10). Le livre ancien de Didakné rend grâce à Dieu «la vigne sainte de la souche de David, ton serviteur, que tu nous a fait connaître grâce à Jésus, ton serviteur».
Mais Jésus n'est pas uniquement Fils de David, Il est aussi son Seigneur. Jésus le confirme solennellement en citant le Psaume 110, citation incompréhensible pour les juifs: car pour eux il est impossible que le Fils de David soit aussi “Seigneur” de son Père. Saint Pierre, témoin de la résurrection du Christ a constaté que Jésus avait clairement était sacré “Seigneur de David”, «Frères, au sujet de David notre père, on peut vous dire avec assurance qu'il est mort, qu'il a été enterré, et que son tombeau est encore aujourd'hui chez nous. Mais il était prophète, il savait que Dieu lui avait juré de faire asseoir sur son trône un de ses descendants» (Ac 2,14).
Jésus comme le dit Saint Paul, «est né de la race de David; selon l'Esprit qui sanctifie, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d'entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur» (Rm 1,3-4), est devenu le centre qui attire les cœurs de tous les hommes, et par cette douce attraction Il exerce sa puissance sur tous les hommes qui viennent à Lui avec amour et confiance.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Si nous souhaitons demander que le règne de Dieu vienne à nous, nous le lui demandons avec la puissance de la Parole : que moi je sois éloigné de la corruption, que je sois libéré de la mort et des chaînes de l’erreur » (Saint Grégoire de Nysse)
« En désaccord avec les pharisiens, Jésus lui-même donne au psaume 110 une nouvelle interprétation. Le Messie n’est pas le fils de David, mais le "Seigneur de David" ; il ne siège pas sur le siège de David, mais sur le trône de Dieu » (Benoît XVI)
« Jésus Lui-même confirme que Dieu est "l’unique Seigneur" et qu’il faut L’aimer "de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit et de toutes ses forces". Il laisse en même temps entendre qu’Il est Lui-même "le Seigneur". Confesser que "Jésus est Seigneur" est le propre de la foi chrétienne. Cela n’est pas contraire à la foi en Dieu l’Unique (…) » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 202)
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