Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre. Les lévites expliquaient la Loi au peuple, pendant que le peuple demeurait debout sur place. Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre. Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! » Les lévites calmaient tout le peuple en disant : « Cessez de pleurer, car ce jour est saint. Ne vous affligez pas ! » Puis tout le peuple se dispersa pour aller manger, boire, envoyer des parts à ceux qui n’avaient rien de prêt, et se livrer à de grandes réjouissances ; en effet, ils avaient compris les paroles qu’on leur avait fait entendre.
Les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.
La crainte qu’il inspire est pure, elle est là pour toujours ; les décisions du Seigneur sont justes et vraiment équitables :
plus désirables que l’or, qu’une masse d’or fin, plus savoureuses que le miel qui coule des rayons.
»Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord: ‘Paix à cette maison’. S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
»Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants: ‘Le règne de Dieu est tout proche de vous’. Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, sortez sur les places et dites: ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la laisser. Pourtant sachez-le : le règne de Dieu est tout proche’. Je vous le déclare: au jour du Jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville».
«Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson»
Abbé Ignasi NAVARRI i Benet (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne)Aujourd'hui, Jésus nous parle de la mission apostolique. Même «s'il en désigna encore soixante-douze, et il les envoya» (Lc 10,1), la proclamation de l'Évangile est une tâche «qui ne pourrait être déléguée qu'à quelques “spécialistes”» (Jean-Paul II): nous sommes tous appelés à cette tâche et nous devons tous nous sentir responsables de celle-ci. Chacun là où il se trouve, en son lieu et dans sa condition. Le jour du Baptême on nous a dit: «Tu es Prêtre, Prophète et Roi pour la vie éternelle». Aujourd'hui, plus que jamais, notre monde a besoin du témoignage des disciples du Christ.
«La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux» (Lc 10,2): c'est intéressant ce sentiment positif de la mission, en effet le texte nous dit «il y a beaucoup à semer et peu d'ouvriers». Peut-être qu'aujourd'hui nous devrions parler en ces termes, étant donné la grande ignorance de Jesús-Christ et de son Église dans notre société. Un regard d'espérance sur cette mission engendre de l'optimisme et de l'illusion. Ne nous laissons pas abattre par le pessimisme et le désespoir.
De fait, la mission qui nous attend est, à la fois, passionnante et difficile. Notre mission, l'annonce de la Vérité et de la Vie, ne peut pas et ne doit pas prétendre forcer l'adhésion, mais susciter une adhésion libre. Le Pape nous rappelle que les idées se proposent, elles ne s'imposent pas.
«N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales…» (Lc 10,4): la seule force du missionnaire doit être le Christ. Et pour qu'Il remplisse toute sa vie, il est nécessaire que l'évangéliste se libère totalement de ce qui n'est pas le Christ. La pauvreté évangélique est la grande condition requise et, est à la fois le témoignage le plus crédible que l'apôtre peut donner, mis à part le fait que la seule chose qui peut nous rendre libres c'est ce détachement total.
Le missionnaire annonce la paix. Il est porteur de paix car il porte le Christ, le “Prince de la Paix”. C'est pour cela, que «dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord: ‘Paix à cette maison’. S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra sur vous» (Lc 10,5-6). Notre monde, nos familles, notre moi, a besoin de Paix. Notre mission est urgente et passionnante.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« La foi naît du message qu'on entend ; et ce qu'on entend, c'est l'annonce de la parole du Christ. La prédication de la parole de Dieu est donc nécessaire à la vie spirituelle, de même que les semailles à la vie corporelle » (Saint Laurent de Brindisi)
« Première forme de la mission, le témoignage de la vie chrétienne est aussi irremplaçable. Le Christ, dont nous continuons la mission, est le "témoin" par excellence et le modèle du témoignage chrétien » (Saint Jean Paul II)
« Le Peuple saint de Dieu participe aussi à la fonction prophétique du Christ (…) et en approfondit l’intelligence et devient témoin du Christ au milieu de ce monde » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 785)