Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Le bras du Seigneur se lève, le bras du Seigneur est fort ! Non, je ne mourrai pas, je vivrai pour annoncer les actions du Seigneur. Il m’a frappé, le Seigneur, il m’a frappé, mais sans me livrer à la mort.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie: Jumeau) n'était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient: «Nous avons vu le Seigneur!». Mais il leur déclara: «Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas!».
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit: «La paix soit avec vous!». Puis il dit à Thomas: «Avance ton doigt ici, et vois mes mains; avance ta main, et mets-la dans mon côté: cesse d'être incrédule, sois croyant». Thomas lui dit alors: «Mon Seigneur et mon Dieu!». Jésus lui dit: «Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu».
Il y a encore beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom.
«Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis»
Abbé Joan Ant. MATEO i García (Tremp, Lleida, Espagne)Aujourd'hui 2e dimanche de Pâques, nous achevons l'octave de ce temps liturgique, l'une de deux octaves —avec celle de Noël— qui demeurent après le renouvellement de la liturgie opéré par le Concile Vatican II. Pendant huit jours nous avons contemplé le même mystère tâchant de l'approfondir sous la lumière de l'Esprit Saint.
Par décision du Pape Jean-Paul II, ce dimanche s'appelle Dimanche de la Divine Miséricorde. Voilà qui dépasse la simple dévotion particulière. Comme le Saint Père l'explique dans son encyclique Dives in misericordia, la Miséricorde Divine est la manifestation de l'amour de Dieu dans une histoire blessée par le péché. À l'origine du mot “Miséricorde” l'on trouve les mots: “Misère” et “Cœur”. Dieu met notre condition misérable due au péché dans son cœur de Père qui reste fidèle à ses desseins. Jésus-Christ, mort et ressuscité, est la suprême manifestation et l'action de la Miséricorde Divine. «Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique» (Jn 3:16) et l'a envoyé à la mort pour nous sauver. «Pour racheter l'esclave tu livres le Fils», nous avons proclamé dans le Chant de la Victoire de la Veillée Pascale. Et, une fois ressuscité, Il s'est constitué lui-même en source de salut pour tous ceux qui croient en Lui. Par la foi et la conversion nous accueillons le trésor de la Miséricorde Divine.
Notre Sainte Mère l'Église, qui veut que ses fils vivent de la vie du ressuscité, commande que —du moins à Pâques— l'on communie et qu'on le fasse dans la grâce de Dieu. Les cinquante jours de Pâques sont la période opportune pour accomplir ce précepte. C'est un bon moment pour se confesser et accueillir le pouvoir de pardonner les péchés que le Seigneur ressuscité a octroyé à son Église, puisque ce n'est qu'aux Apôtres qu'il a dit: «Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis» (Jn 20:22-23). Nous accourrons ainsi aux sources de la Miséricorde Divine. Et n'hésitons pas non plus à amener nos amis aux sources de vie: à l’Eucharistie et à la Pénitence. Le Jésus ressuscité compte sur nous.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Et toi, oh Seigneur, qui voit nettement de tes yeux les abîmes de la conscience humaine, que pourrais-tu ne pas découvrir de moi, même si je refusais de te le confesser ? » (Saint Augustin)
« Souvent nous pensons qu’aller nous confesser c’est comme aller chez le teinturier. Mais Jésus, dans le confessionnal, ce n’est pas la teinturerie. La confession est une rencontre avec Jésus qui nous attend comme nous sommes » (François)
« Le Christ agit en chacun des sacrements. Il s’adresse personnellement à chacun des pécheurs : " Mon enfant, tes péchés sont remis " (Mc 2, 5) ; il est le médecin qui se penche sur chacun des malades qui ont besoin de lui pour les guérir ; il les relève et les réintègre dans la communion fraternelle. La confession personnelle est donc la forme la plus significative de la réconciliation avec Dieu et avec l’Église » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 1.484)