Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur lui dit : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. » Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul. Il est en prière, et il a eu cette vision : un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. » Ananie répondit : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem. Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. » Mais le Seigneur lui dit : « Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël. Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. » Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva, puis il fut baptisé. Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
Son amour envers nous s’est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur !
«Amen, amen, je vous le dis: si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous»
Abbé Àngel CALDAS i Bosch (Salt, Girona, Espagne)Aujourd'hui Jésus affirme trois vérités incontournables: nous devons manger et boire le corps et le sang du Fils de Dieu, si nous ne prenons pas l'Eucharistie nous ne pouvons pas avoir la Vie, nous sommes déjà dans la vie éternelle et cette vie est l'unique condition pour la résurrection (cf. Jn 6,53-58). Rien n'est plus clair dans l'Evangile que ces trois affirmations.
Souvent nous, les catholiques, nous ne sommes pas à la hauteur des conditions requises pour recevoir l'Eucharistie: parfois nous prétendons “vivre” sans pour autant satisfaire les conditions de vie demandées par Jésus, et pourtant comme l'a écrit Jean Paul II: «L'Eucharistie est un don si grand qu'il n'accepte pas d'ambiguïtés ou réductions».
“Manger pour vivre”: manger le corps du Fils de l'Homme afin de “vivre” comme le Fils de l'Homme. Ici manger signifie prendre l'Eucharistie. C'est “manger”. Et le terme “manger” est utilisé afin que le besoin d'une ressemblance et d'une identification avec Jésus soit évident: nous devons communier afin de conserver cette union intacte, c'est à dire: afin de penser, parler et aimer comme Lui. Nous, les Chrétiens, avions vraiment besoin de l'encyclique de Jean Paul II "L'église vit dans l'Eucharistie". C'est une encyclique remplie de passion: elle est comme un “feu” car l'Eucharistie est brûlante.
«J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir!» (Lc 22,15) leur dit Jésus le soir du Jeudi Saint. Nous devons retrouver la ferveur eucharistique. Aucune autre religion n'a une telle initiative. C'est Dieu Lui-même qui vient directement dans le cœur de l'homme afin d'établir avec lui une mystérieuse et extraordinaire relation d'amour. Et à partir de cette union s'établit l'Eglise et ainsi nous prenons part à l'activité apostolique et ecclésiastique de l'Eucharistie.
Nous sommes à l'intérieur même du mystère, comme Thomas, qui touche les plaies de Jésus crucifié. En tant que chrétiens, nous devons réévaluer notre dévouement au mystère eucharistique tel que le Christ nous le révèle et comme l'Eglise nous le propose. Et nous devons retrouver cette tendresse envers l'Eucharistie et le respect d'antan: des génuflexions bien posées, plus de communions spirituelles,… Et à partir de l'Eucharistie notre prochain nous semblera plus saint tel qu'il est ainsi nous pourrons nous mettre à son service avec un dévouement tout nouveau.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Le même Créateur et Seigneur de la nature, qui permet à la terre de produire du pain, fait aussi du pain son propre corps (parce qu’il l’a promis ainsi et a le pouvoir de le faire), et celui qui changea l’eau en vin fait du vin son propre sang. C‘est la Pâque du Seigneur » (Saint Gaudence de Brescia)
« L’Eucharistie reste un "signe de contradiction" et il ne peut pas en être autrement, parce qu’un dieu qui prend chair et se sacrifie pour la vie du monde provoque une crise dans la sagesse des hommes » (Benoît XVI)
« Le Seigneur nous adresse une invitation pressante à le recevoir dans le sacrement de l’Eucharistie : "En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous" (Jn 6, 53) » (Catéchisme de l’Eglise catholique n° 1.384)
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