Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Et voici qu’à l’instant même, devant la maison où j’étais, survinrent trois hommes qui m’étaient envoyés de Césarée. L’Esprit me dit d’aller avec eux sans hésiter. Les six frères qui sont ici m’ont accompagné, et nous sommes entrés chez le centurion Corneille. Il nous raconta comment il avait vu l’ange se tenir dans sa maison et dire : “Envoie quelqu’un à Jaffa pour chercher Simon surnommé Pierre. Celui-ci t’adressera des paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison.” Au moment où je prenais la parole, l’Esprit Saint descendit sur ceux qui étaient là, comme il était descendu sur nous au commencement. Alors je me suis rappelé la parole que le Seigneur avait dite : “Jean a baptisé avec l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés.” Et si Dieu leur a fait le même don qu’à nous, parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ? » En entendant ces paroles, ils se calmèrent et ils rendirent gloire à Dieu, en disant : « Ainsi donc, même aux nations, Dieu a donné la conversion qui fait entrer dans la vie ! »
Envoie ta lumière et ta vérité : qu’elles guident mes pas et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure.
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ; je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole: «Amen, amen, je vous le dis: je suis la porte des brebis. Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance».
«Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur. Les brebis écoutent sa voix et elles le suivent, car elles connaissent sa voix»
Abbé Francesc PERARNAU i Cañellas (Girona, Espagne)Aujourd'hui nous continuons de contempler l'une des images les plus belles et les mieux connues de la prédication de Jésus: le bon Berger, ses brebis et son bercail. Nous gardons tous le souvenir de ces santons du bon Pasteur que nous contemplions, quand nous étions petits. Une image chérie par les premiers fidèles et qui, dès le temps des catacombes, a fait partie de l'art sacré chrétien. Que des choses évoque ce jeune berger qui porte sa brebis blessée sur son épaule! Tant de fois nous nous sommes vus dans cette pauvre bête.
Tout récemment, nous avons célébré la fête de Pâques et, cette fois encore, nous nous sommes rappelé que Jésus ne parlait pas en langage figuratif lorsqu'Il nous disait que le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Il l'a fait réellement: sa vie a été le gage de notre rédemption; avec sa vie Il a acheté la nôtre, et grâce a cette rançon nous avons été libérés: «Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé» (Jn 10,9). Nous trouvons ici la manifestation du grand mystère de l'amour ineffable de Dieu qui arrive à des extrêmes inimaginables pour sauver chaque créature humaine. Jésus a aimé au point de donner sa vie. Nous pouvons encore entendre les paroles de l'Évangile de saint Jean, quand il nous introduit au récit de la Passion: «Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout» (Jn 13,1).
Parmi les paroles de Jésus je voudrais insister sur celles-ci: «Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent» (Jn 10,14); mieux encore, «les brebis écoutent sa voix (…) et elles le suivent, car elles connaissent sa voix» (Jn 10,3-4). C'est vrai que Jésus nous connaît, mais, pouvons-nous en dire autant? Le connaissons aussi bien, l'aimons-nous, le remercions-nous comme il faut?
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Qui est celui qui fait sortir les brebis sinon Celui qui pardonne les péchés, pour que libérées de leurs dures chaînes elles puissent le suivre ? Et quand il a conduit dehors ses brebis, il marche à leur tête » (Saint Augustin)
« Etonnamment, le discours du berger ne commence pas par "Je suis le bon pasteur", mais avec l’image de la "porte". Jésus guide les bergers de son troupeau : on est un bon pasteur quand on entre à travers Jésus. Ainsi, Jésus-Christ est toujours le berger : le troupeau "n’appartient" qu’à Lui » (Benoît XVI)
« Dieu appelle chacun par son nom (cf. Is 43, 1 ; Jn 10, 3). Le nom de tout homme est sacré. Le nom est l’icône de la personne. Il exige le respect, en signe de la dignité de celui qui le porte » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 2.158)