Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche. À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur. C’était en effet un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable s’attacha au Seigneur. Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul. L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils participèrent aux assemblées de l’Église, ils instruisirent une foule considérable. Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».
« Je cite l’Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. » Voyez Tyr, la Philistie, l’Éthiopie : chacune est née là-bas. Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » car en elle, tout homme est né. C’est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit : « Chacun est né là-bas. » Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : « En toi, toutes nos sources ! »
«Le Père et moi, nous sommes un»
Abbé Miquel MASATS i Roca (Girona, Espagne)Aujourd'hui nous voyons Jésus qui «allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon» (Jn 10,23), durant la fête de la Dédicace à Jérusalem. Alors les juifs lui demandent: «Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement!», et Jésus leur répond: «Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas» (Jn 10,24.25).
Seule la foi rend l'homme capable de reconnaître Jésus-Christ comme Fils de Dieu. L'an 2000, pendant la rencontre avec les jeunes à Tor Vergata, Jean-Paul II parlait du “laboratoire de la foi”. À la question «Qui suis-je, aux dires des foules?» (Lc 9,18), il y a beaucoup de réponses… Mais Jésus passe ensuite au plan personnel: «Mais pour vous, qui suis-je?». Pour répondre correctement à cette question la “révélation du Père” est nécessaire. Pour répondre comme Pierre —«Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant» (Mt 16,16)— il faut la grâce de Dieu.
Même si Dieu veut que tout le monde croie et soit sauvé, seuls les humbles sont capables d'accueillir ce don. «Aux humbles, la sagesse», lit-on au livre des Proverbes (11,2). La vraie sagesse de l'homme consiste à se fier à Dieu.
Saint Thomas d'Aquin commente ainsi ce passage de l'Évangile: «Je puis voir grâce à la lumière du soleil, mais si je ferme les yeux, je ne vois pas; ce n'est pas la faute du soleil, mais la mienne».
Jésus leur dit que s'ils ne croient pas, qu’au moins ils croient les œuvres qu'Il fait, qui manifestent le pouvoir de Dieu: «Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage» (Jn 10,25).
Jésus connaît ses brebis et ses brebis écoutent sa voix. La foi mène à fréquenter Jésus dans la prière. Qu'est-ce que la prière, sinon la fréquentation de Jésus, qui nous aime et nous emmène au Père? Le résultat et la récompense de cette intimité avec Jésus dans cette vie, est la vie éternelle, comme nous l'avons lu dans l'Évangile.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Dieu est l’être infiniment parfait qui forme la Sainte Trinité » (Saint Thuribe de Mogrovejo)
« Nous n’avons pas la vie dans son vrai sens rien que pour nous, ni rien que par nous-mêmes non plus : c’est une relation. Si nous sommes en relation avec Celui qui ne meurt pas, nous sommes alors dans la vie. Alors "nous vivons" » (Benoît XVI)
« Mûs par la grâce de l’Esprit Saint et attirés par le Père nous croyons et nous confessons au sujet de Jésus : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant" (Mt 16, 16). C’est sur le roc de cette foi, confessée par S. Pierre, que le Christ a bâti son Église » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 424)