Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Le peuple répondit : « Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur pour servir d’autres dieux ! C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Égypte, cette maison d’esclavage ; c’est lui qui, sous nos yeux, a accompli tous ces signes et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés. Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu. »
Le Seigneur regarde les justes, il écoute, attentif à leurs cris. Le Seigneur affronte les méchants pour effacer de la terre leur mémoire.
Malheur sur malheur pour le juste, mais le Seigneur chaque fois le délivre. Il veille sur chacun de ses os : pas un ne sera brisé.
Le mal tuera les méchants ; ils seront châtiés d’avoir haï le juste. Le Seigneur rachètera ses serviteurs : pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.
Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle, afin de la rendre sainte en la purifiant par le bain de l’eau baptismale, accompagné d’une parole ; il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel ; il la voulait sainte et immaculée. C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme : comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps. Comme dit l’Écriture : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand : je le dis en référence au Christ et à l’Église.
A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux Douze: «Voulez-vous partir, vous aussi?». Simon-Pierre lui répondit: «Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu».
«Seigneur, vers qui pourrions-nous aller? Tu as les paroles de la vie éternelle»
Abbé Miquel VENQUE i To (Solsona, Lleida, Espagne)Aujourd'hui, l'Évangile nous conduit à Capharnaüm, où Jésus est suivi par beaucoup car ils avaient vu ses miracles, spécialement celui de la multiplication des pains. Socialement, dans cet endroit Jésus court le risque de "mourir de succès", comme on dit souvent, ils veulent même le couronner roi. C'est un moment clé dans la catéchèse du Christ. C'est à ce moment qu'Il commence à révéler clairement le surnaturel de son message. Et étant donné que Jésus est le catéchiste, le prêtre, l'évêque et pape parfait, Il les laisse faire, Il a de la peine pour eux mais Il reste fidèle à son message et à sa mission et le succès populaire ne l'aveugle pas.
Un grand prêtre a dit qu'au cours de l'histoire de l'Eglise, des grands qui semblaient des colonnes indestructibles sont tombés: «A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui» (Jn 6,66). Toi et moi, on peut tomber, "passer", partir, critiquer, en faire à notre tête. Avec humilité et confiance disons à Jésus que nous voulons Lui être fidèles aujourd'hui, demain et tous les jours. Qu'Il nous fasse comprendre combien il est inutile de discuter les enseignements de Dieu ou de l'Eglise en nous disant "je ne comprends pas": «Seigneur, vers qui pourrions nous aller?» (Jn 6,68). Demandons un discernement plus surnaturel. C'est uniquement dans le Seigneur et son Eglise que nous retrouverons la Parole de Vie éternelle: «Tu as les paroles de la vie éternelle» (Jn 6,68).
Comme Pierre, nous savons que Jésus nous parle en langage surnaturel, langage auquel nous devons nous accorder et synchroniser pour bien comprendre le sens, sinon nous n'entendons que des bruits incohérents et désagréables. Comme Pierre, nous avons des moments dans notre vie chrétienne où nous devons nous renouveler et nous manifester à Jésus pour lui dire que nous sommes avec Lui et que nous voulons continuer à le suivre. Pierre aimait Jésus, et c'est pour cela qu'il est resté auprès de Lui, les autres l'aimaient uniquement pour le pain, pour les "bonbons", pour des raisons politiques, et ils l'abandonnèrent. Les secrets de la fidélité sont amour et confiance. Demandons à notre Virgo fidelis de nous aider dès maintenant a être fidèles à notre Eglise.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Parce qu’en nous donnant, comme Dieu nous a donné son Fils, qui est sa propre Parole, qui n’en a pas d’autre, Il nous l’a dit tout ensemble et à la fois dans cette seule Parole, et Il n’a plus rien à dire » (Saint Jean de la Croix)
« "Seigneur, vers qui irions-nous ?". Nous aussi nous pouvons et voulons répéter en ce moment la réponse de Pierre, certainement conscients de notre fragilité humaine » (Benoît XVI)
« […] Jésus nous donne non seulement les paroles de notre prière filiale, il nous donne en même temps l’Esprit par qui elles deviennent en nous "esprit et vie" (Jn 6,63). Plus encore : la preuve et la possibilité de notre prière filiale c’est que le Père "a envoyé dans nos cœurs l’Esprit de son Fils qui crie : "Abba, Père !" (Ga 4,6) […] » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 2.766)