Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile. Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ; il est fidèle en tout ce qu’il fait. Il aime le bon droit et la justice ; la terre est remplie de son amour.
Le Seigneur a déjoué les plans des nations, anéanti les projets des peuples. Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.
«Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas»
Abbé Joan Ant. MATEO i García (Tremp, Lleida, Espagne)Aujourd'hui, vendredi XXI du temps ordinaire, le Seigneur nous rappelle que nous devons être toujours vigilants et préparés pour notre rencontre avec Lui. A minuit, à n'importe quel moment, on peut sonner à notre porte pour nous inviter à recevoir le Seigneur. La mort ne prend pas de rendez-vous à l'avance. De ce fait «vous ne savez ni le jour ni l'heure» (Mt 25,13).
Être vigilants ne veut pas dire non plus vivre dans la crainte et dans l'angoisse. Cela veut dire vivre avec responsabilité notre vie d'enfants de Dieu, notre vie de foi, d'espérance et de charité. Le Seigneur attend continuellement notre réponse de foi et d'amour, constants et patients, au milieu de nos occupations et préoccupations de tous les jours qui tissent notre avenir.
Et cette réponse nous seuls pouvons la donner, toi et moi. Personne ne peut la donner à notre place. C'est cela qui signifie la réponse négative de filles prudentes aux filles insensées quand celles-ci leur demandent de leur céder un peu de leur huile de réserve: «Allez plutôt vous en procurer chez les marchands» (Mt 25,9). Ainsi notre réponse au Seigneur est personnelle et non-transférable.
N'attendons pas le lendemain —qui peut-être n'arrivera jamais— pour allumer notre lampe d'amour pour l'Époux. Carpe diem! Il faut vivre chaque seconde de notre vie avec toute la passion qu'un chrétien doit avoir pour son Seigneur. C'est un dicton bien connu, mais qui nous ferait du bien de nous le rappeler: «Vit chaque jour de ta vie comme s'il était le premier de ton existence, comme s'il était le seul jour de ta vie, comme s'il était le dernier jour de ta vie». Un appel, très réaliste, à la conversion nécessaire et raisonnable que nous devons réaliser.
Que Dieu dans sa miséricorde nous accorde la grâce qu'à l'heure de notre rencontre nous n'entendons pas: «Amen, je vous le dis: je ne vous connais pas» (Mt 25,12), c'est à dire «vous n'avez eu aucun rapport ou relation avec Moi». Fréquentons le Seigneur en cette vie de manière que nous devenions ses connaissances ou ses amis dans le temps et dans l'éternité.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« Mon âme, tu as une tâche, une grande tâche, si tu veux bien. Examine sérieusement ton intérieur, ton être, ton destin, d’où tu viens et où tu vas ; essaye de savoir si c’est la vie ce que tu vis ou s’il y a autre chose encore. Purifie donc ta vie » (Saint Grégoire de Naziance)
« Il ne suffit pas pour le chrétien d’attendre, il doit "agir" » (Benoît XVI)
« Le Christ est le centre de toute vie chrétienne. Le lien avec Lui prend la première place devant tous les autres liens, familiaux ou sociaux (cf. Lc 14, 26 ; Mc 10, 28-31). Dès le début de l’Église, il y a eu des hommes et des femmes qui ont renoncé au grand bien du mariage pour suivre l’Agneau partout où il va, (…) pour aller au devant de l’Epoux qui vient » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 1618)