Une équipe de 200 prêtres commentent l'Évangile du jour
200 prêtres commentent l'Évangile du jour
Méditons l’Évangile d’aujourd’hui
L'Évangile d'aujourd'hui + homélie (de 300 mots)
Voyez ce qui se passe chez les Israélites : ceux qui mangent les victimes offertes sur l’autel de Dieu, ne sont-ils pas en communion avec lui ? Je ne prétends pas que la viande offerte aux idoles ou que les idoles elles-mêmes représentent quoi que ce soit. Mais je dis que les sacrifices des païens sont offerts aux démons, et non à Dieu, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez pas boire à la coupe du Seigneur et en même temps à celle des démons ; vous ne pouvez pas prendre part à la table du Seigneur et en même temps à celle des démons. Voulons-nous provoquer l’ardeur jalouse du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple.
«Ton coeur sera transpercé par une épée»
Abbé Dom. Josep Mª SOLER OSB Abbé de Montserrat (Barcelona, Espagne)Aujourd'hui, en ce jour de fête de Notre-Dame la Vierge des Douleurs, nous écoutons des paroles lancinantes de la bouche du vieux Siméon: «Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée» (Lc 2,35). Une affirmation qui, dans son contexte, ne fait pas uniquement référence à la passion de Jésus-Christ, sinon à son ministère, qui provoquera une division parmi le peuple d'Israël et donc, une douleur interne en Marie. Tout au long de la vie publique de Jésus, Marie a souffert de voir Jésus rejeté par les autorités du peuple et menacé de mort.
Marie, comme tout disciple de Jésus, doit apprendre à situer les relations familières dans un autre contexte. Elle aussi, en raison de l'Évangile, doit laisser son Fils (cf. Mt 19,29), et doit apprendre à ne pas voir le Christ depuis le prisme de la chair, bien qu'il soit né d'Elle, de la chair. Elle aussi doit crucifier sa chair (cf. Ga 5,24) pour pouvoir se transformer à l'image de Jésus-Christ. Mais le moment le plus fort de la souffrance de Marie, pendant lequel Elle vie le plus intensément la croix est celui de la crucifixion et de la mort de Jésus.
Aussi dans la souffrance, Marie est le modèle de persévérance de la doctrine évangélique en participant aux souffrances du Christ avec patience (cf. Regle de saint Benoît, Prologue 50). Ainsi fut-il pendant toute sa vie et, surtout, au moment du Calvaire. De cette façon, Marie se convertit en la figure et le modèle pour tout chrétien. Pour avoir été étroitement unie à la mort du Christ, elle est aussi unie à sa résurrection (cf. Rm 6,5). La persévérance de Marie dans la douleur, qui réalise la volonté du Père, lui donne un rayonnement en faveur de l'Église et de l'Humanité. Marie nous précède dans la route de la foi et du cheminement vers le Christ. Et le Saint-Esprit nous conduit à participer avec Elle à cette grande aventure.
Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui
« De même que nous devons être reconnaissants envers Jésus pour sa Passion, subie par amour pour nous, de même nous devons être pleins de gratitude envers la Très Sainte Marie pour le martyre que, à la mort de son Fils, Il a voulu volontairement supporter pour nous sauver » (Saint Albert le Grand)
« Au pied de la croix, Marie avec Jean, est le témoin des paroles de pardon qui sortent de la bouche de Jésus. Adressons-lui l’ancienne et toujours nouvelle prière du Salve Regina, afin qu’elle ne se lasse jamais de tourner vers nous ses yeux miséricordieux et qu’elle nous rende dignes de contempler le visage de la miséricorde, son Fils Jésus » (François)
« Marie est l’Orante parfaite, figure de l’Église. Quand nous la prions, nous adhérons avec elle au Dessein du Père, qui envoie son Fils pour sauver tous les hommes. Comme le disciple bien-aimé, nous accueillons chez nous (cf. Jn 19, 27) la Mère de Jésus, devenue la mère de tous les vivants. Nous pouvons prier avec elle et la prier. La prière de l’Église est comme portée par la prière de Marie. Elle lui est unie dans l’espérance” (Catéchisme de l’Eglise Catholique, nº 2679)